Certaines personnes agissent en pensant aux autres, leur plus grande priorité est de rendre la vie facile à tous, bref, ils pensent à eux avant de penser aux autres. D'autres, par contre, semblent tout faire pour rendre la vie plus difficile à leurs semblables. Ils semblent vivre pour eux-mêmes seulement, sans penser aux conséquences de leurs actes sur les autres. La nature humaine joue un grand rôle dans le comportement social des hommes. Le penseur Sigmund Freud a pour théorie que cette nature humaine est très égoïste. Contrairement à Freud, le philosophe Rousseau, quant à lui, a une vision plus rose : il croit que la nature humaine est bonne et innocente. La question à se poser est : cette nature humaine à propos de laquelle tant de penseurs et philosophes s'interrogent est-elle fondamentalement bonne ou mauvaise ? (...)
[...] Au contraire, on dit de lui qu'il forge son caractère. Comme le bébé agressif, la nature humaine n'est pas mauvaise ni bonne : selon moi, elle est neutre, mais grâce à la culture occidentale, on la juge mauvaise. Dans la société actuelle, les hommes sont de plus en plus enclins à vivre des divorces et des séparations, et le taux de suicides au Québec augmente d'années en années. Je crois fermement que ce cri d'alarme est dû au fait que les humains se sentent emprisonnés, pris dans une société qui n'est pas à l'écoute de leurs besoins. [...]
[...] Les êtres humains du monde de Rousseau sont des êtres bons, égaux les uns aux autres. Par contre, ils ne sont pas faits pour vivre en société : ils sont davantage indépendants, ce qui fait qu'ils n'avaient, au départ, pas de structure sociale spécifique. N'ayant pas de structure sociale, la société n'est pas hiérarchisée, la seule loi existante est la loi de la jungle : le plus fort mange le plus petit. Les humains vivants aujourd'hui ont encore le même instinct, seulement, ils vivent dans une civilisation qui les pousse à vivre ensemble et ils ont différents statuts sociaux qui les rendent inégaux. [...]
[...] Freud croit également que l'être humain est un être de pulsions et de désirs, et n'est pas rationnel. Ceci s'explique par le fait que les êtres humains agissent sans songer aux conséquences de leurs gestes. Ils se servent des autres pour satisfaire leurs pulsions, les individus qui l'entourent ont pour fonction de lui permettre de se défouler et ont également la fonction d'objet sexuel, même sans consentement. Bref : selon Freud, la nature humaine est fondamentalement mauvaise et égocentrique. Rousseau a quant à lui une vision très optimiste de la nature humaine. [...]
[...] La nature humaine joue un grand rôle dans le comportement social des hommes. Le penseur Sigmund Freud a pour théorie que cette nature humaine est très égoïste. Contrairement à Freud, le philosophe Rousseau, quant à lui, a une vision plus rose : il croit que la nature humaine est bonne et innocente. La question à se poser est : cette nature humaine à propos de laquelle tant de penseurs et philosophes s'interrogent est-elle fondamentalement bonne ou mauvaise? Premièrement, Freud a une vision très noire de la nature de l'être humain. [...]
[...] De mon côté, je pense que la nature humaine est tout à fait neutre, et ce serait pour cette raison qu'elle semble mauvaise. Je m'explique : les hommes, au départ, sont des animaux. Les animaux ne tuent pas leurs confrères pour leur faire du mal; ils le font pour leur propre survie, pour se nourrir. De la même manière que les hommes nuisent aux autres pour satisfaire leurs besoins naturels. Aussi, à un certain âge, un bébé déborde d'agressivité. (On considère qu'à pareille agressivité, un homme d'âge mûr serait le plus grand agresseur de tout les temps!) Est-ce les gens disent de ce bébé qu'il est mauvais, ou encore qu'il est méchant? [...]
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