Un vendeur de fruits, chaque fin de juin, cueille des cerises sur ses cerisiers sauvages. Pour cela il doit parcourir 2 km sur un terrain accidenté et hostile, les cueillir à la main en grimpant sur une échelle.
L'homme en a assez de cette situation pénible ; il décide alors de déterrer vingt petits cerisiers et de les replanter linéairement sur une zone nivelée plus proche de chez lui (...)
[...] Le projet de maîtriser la nature n'est pas tant raisonnable que ça. La maîtrise de la nature, on l'a vu permet un gain d'énergie (humaine). Les machines peuvent donc prendre la place de l'homme et ainsi entraîner du chômage. Le vendeur de cerise à renvoyé un ami qui l'aidait à cueillir les cerises car il ne lui était plus utile. Cependant une objection peut être faite : est-ce directement la machine qui crée le chômage ? Non, ce n'est que ce que l'homme en fait. [...]
[...] En ce sens tout ceci montre que maîtriser la nature est raisonnable. Peut-on en rester là ? Probablement pas. Il est vrai que maîtriser la nature paraît pour le bon sens être raisonnable car elle est une forme de liberté. Mais n'aurait elle pas moins de valeur qu'on le pense ? Cette nouvelle liberté ne cacherait-elle pas une nouvelle servitude ? L'homme est- il vraiment capable de changer raisonnablement les règles de la nature ? Le monde que l'homme construit est-il préférable au monde naturel ? [...]
[...] A partir du moment où l'on a commencé à maîtriser la nature d'une certaine façon, a-t-on le choix de revenir en arrière ? Est-il possible de se libérer d'une technique ? Pas toujours, car certaines techniques modifient la nature de telles sorte qu'il n'est plus possible de faire autrement que par cette technique. On est alors en quelques sortes esclave de cette technique : elle ne nous donne pas le choix. Le vendeur de cerise a put planter des cerisiers à 50km plus au sud, car il était facile pour lui de s'y rendre pour arroser les cerisiers et s'en occuper : Il utilisait la voiture. [...]
[...] Philosophie Le projet de maîtriser la nature est-il raisonnable ? Un vendeur de fruits, chaque fin de Juin cueille des cerises sur ses cerisiers sauvages. Pour cela il doit, parcourir 2 km sur un terrain accidenté et hostile, les cueillir à la main en grimpant sur une échelle. L'homme en a assez de cette situation pénible; il décide alors de déterrer vingt petits cerisiers et de les replanter linéairement sur une zone nivelée plus proche de chez lui. Il a alors créé un verger. [...]
[...] Alors nous avons vu que le projet de maîtriser la nature n'est pas si raisonnable. Parce que le projet de maîtriser la nature peut asservir l'homme, comme machine, ou bien le faire devenir esclave d'une technique. Aussi, le projet de maîtriser la nature peut entraîner des suppressions d'emplois. Cela donnerait à un homme peut sage un pouvoir d'injustice sur les autres hommes. Les autres hommes qui apparaîtraient alors comme une nouvelle hostilité, remplaçant la nature. Enfin l'homme ne sait pas comment bien maîtriser la nature : Il n'est pas sur que le fait de tout choisir est bien ou pas pour lui : ce qui semble véridique car cela l'amène à créer des choses trop artificielles dénuées de subjectivité. [...]
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