Réfléchir sur les concepts de nature et culture revient à tenter de cerner les deux dimensions qui constituent la réalité humaine. L'ambiguïté de ces concepts ainsi que leur extrême polysémique sont révélatrices de la complexité de l'homme lui-même. C'est pourquoi nous tenterons d'élucider ces concepts de nature et de culture pour révéler leur signification. Ensuite nous visiterons l'hypothèse de l'état de nature développé par Jean-Jacques Rousseau et par Thomas Hobbes avant de réfléchir sur le point de passage de la nature à la culture. Ainsi nous pourrions-nous interroger sur la question de l'universalité et de la diversité de la culture (...)
[...] C'est un continent anhistorique, c'est le pays qui reste enveloppé dans la couleur noire de la nuit et dont la place se trouve encore au seuil de l'histoire universelle ; le nègre représente entièrement l'esprit naturel dans sa barbarie et son absence de discipline Davide Hume ajoute «les nègres et généralement les autres espèces humaines sont naturellement inférieur à la race blanche.» C'est-à-dire la civilisation commence et se termine à la race blanche. Ces propos scandaleux montrent assez bien que la diversité culturelle est une conquête tardive de l'humanité. Cependant, au-delà de ces considérations ; il convient de se demander si chez l'homme nous pouvons valablement opposer nature et culture. En d'autres termes peut-on dissocier chez l'homme la nature de la culture. [...]
[...] la nature est ce qui qualifie l'essence de l'homme. Ainsi, il apparait clairement que tout ce qui appartient à la nature relève de l'innée. Par exemple la nature de l'homme comme l'indique Claude Lévi Strauss en ajoutant à cette idée que la nature, c'est tout ce qui est en nous par hérédité. Quand à la culture, elle désigne en général tout ce que l'homme ajoute à la nature C'est-à-dire tout ce qui relève de l'action humaine sur la nature. Dans un second sens, la culture peut signifier la civilisation. [...]
[...] Il commence à nier l'âme et son activité. La culture permet donc à l'homme, par conséquence, d'atteindre la dimension pleinement humaine de son existence. Il cesse alors d'être un animal stupide et borné pour devenir un être intelligent et créateur. C'est en ce même jargon philosophique que s'exprime Garaudy lorsqu'il affirme que l'animal est un faisceau de réponse, l'homme est un faisceau de question, son action ne s'adapte pas à son milieu elle le transforme ; dan Parole d'homme. Ces propos de Garaudy indiquent la nette césure entre le règne animal et le règne proprement humain. [...]
[...] L'ambiguïté de ces concepts ainsi que leur extrême polysémique sont révélatrices de la complexité de l'homme lui-même. C'est pourquoi nous tenterons d'élucider ces concepts de nature et de culture pour révéler leur signification. Ensuite nous visiterons l'hypothèse de l'état de nature développé par Jean Jacques Rousseau et par Thomas Hobbes avant de réfléchir sur le point de passage de la nature à la culture. Ainsi nous pourrions nous interroger sur la question de l'universalité et de la diversité de la culture. QU'EST-CE QUE LA NATURE ? QU'EST-CE QUE LA CULTURE ? [...]
[...] Ainsi au cours de circonstance péjorative, cette nature vie va contraindre l'homme à sortir de cet état de nature pour entrer dans le règne de la culture. Cette entrée dans le règne de la culture reste un moment historique dans l'avènement du cursus de la vie de l'homme. L'ETAT DE CULTURE Rousseau ajoute : ce passage de l'état de nature à l'état de culture ou état civil produit chez l'homme un changement remarquable en substituant dans sa conduite la justice à l'instinct en donnant à ses actions la moralité qui leurs manquait auparavant ( On peut ajouter à l'acquis de l'état de culture la liberté morale qui seul rend l'homme vraiment maître de lui. [...]
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