Le mouvement Punk - publié le 30/01/2009

Résumé du document

La crise économique, sociale, et politique se fait sentir et tout le monde que ce soit la population, les parlementaires, les ministres, etc. s'attendent à ce que l'Angleterre rencontre d'importants problèmes pouvant modifier radicalement le fonctionnement du pays. La jeunesse est à bout de souffle, et c'est dans ce contexte de crise que cette dernière va se révolter. Dès le début des années 70, les jeunes anglais jouent la carte de l'anticonformisme. A présent, tout ce qui est contraire à la vie en société est positif selon les jeunes anglais révoltés. Mais quel va être leur principal et premier moyen d'expression de révolte envers le système ?

En 1974, le premier groupe de punk médiatisé vit le jour, il s'agit des Sex Pistols. Leur musique était constitué d'un ensemble de paroles ressemblant plus à des cris désordonnés qu'autre chose sur des sons de guitare qui étaient loin d'être justes. Leur musique est donc principalement basée sur l'inspiration. Cependant, lors de leurs concerts, on doute fort que la musique en elle-même intéresse le public, mais plutôt leurs textes (simples mais très démonstratrices d'une envie de révolte : « NO FUTURE », « DESTROY ! ») ainsi que leurs looks assez provocateurs (épingles sur les vêtements, tee-shirts troués) (...)

Extraits

[...] C'est seulement vers le début des années 70 en Angleterre que le ska prit son envol. Les jeunes anglais, issus de la famille ouvrière pour la plupart et écoutent du ska aux côtés d'immigrés jamaïcains. Leur manque de connaissance en musique les a conduits à simplifier à l'extrême le ska issu de la 2ème vague, ce qui donna naissance au punk ! Même si le lien entre le punk et le reggae (style musical apparu dans la fin des années 60 en Jamaïque, basé sur un ralentissement du rythme du ska) n'est pas forcément évident, on a vu que des groupes tels que The Clash ou Police composaient des morceaux de reggae rapides Les idées qu'il défend Avec un esprit constructif, les punks souhaitaient rendre à néant le rôle de l'Etat qui dictait leurs conditions de vie. [...]

[...] C'est vers la fin des années 80 que le punk se diversifie et commence à être vraiment reconnu. En 1990, en France comme aux Etats Unis, le mouvement à perdurer et s'est diversifié mais ne s'est pas encore démocratisé. Aux Etats Unis, les Ramones et les Deads Kennedys sont les grands héritiers du nouveau punk Ils créeront un mouvement organisé, permettant ainsi une certaine longévité de ce dernier C'est seulement au début des années 90 que les maisons de disques major vont commencer à enregistré des groupes de punk. [...]

[...] La mode a été également touchée par la vague Punk : le couturier Alexander Mac Queen s'en est beaucoup inspiré. Parallèlement aux Etats-Unis une scène que l'on nommera également punk par la suite se constituait à New York autour du club CBGB's où se produisaient les Ramones, Patti Smith, Television ou Talking Heads. Après avoir été récupéré, le mouvement punk s'est radicalisé dans les années quatre-vingts, avec notamment la tendance Hard-Core aux Etats-Unis. En France, le Punk aura donné naissance au mouvement appelé rock alternatif Glossaire du punk A comme Anarchy : parce que les fondateurs du mouvement a.k.a. [...]

[...] David Byrne, "l'atout" des Talking Heads, est nettement moins sexy mais son rock intello va conquérir le monde aussi, grâce à "Psycho Killer", un morceau qui ne ressemble à rien de déjà entendu, mais qui s'immisce instantanément dans les neurones. Leurs camarades de jeu : Dictators, Wayne County, Heartbreakers, Richard Hell and the Voidoids, vont connaître des fortunes diverses. La dope complique beaucoup les choses, dans le cas de Richard Hell ou des Heartbreakers, et ralentit leur résistible ascension. Wayne County souffre plutôt d'un "problème d'image". [...]

[...] Cependant, à cette époque, l'esprit No Future est encore bien présent. Les paroles de God save the queen des Sex Pistols en témoigne: There's no future in England's dreaming . No Future No futur for En l'espace de cinq années, la mentalité est restée la même que celle du milieu des années 70. Cet esprit nihiliste, destructeur persistait encore, mais sûrement pas par l'intermédiaire des Clash qu'ont toujours été un groupe militant, engagé, politisé et dont le comportement n'était pas absurde. Photo des Clash en 1979. [...]