La psychophysiologie sert à décrire le fonctionnement du cerveau avec 2 échelles de description différentes. Une échelle du point de vue physiologie qui est l'échelle de description microscopique (exemple : neurones...) et l'autre échelle du point de vue psychologique qui est l'échelle de l'esprit, beaucoup plus vague car elle fait référence à plusieurs matières (macroscopique).
On gagne soit en précision d'informations ou on perd de l'information.
Le chercheur n'est pas quelqu'un de neutre car il va choisir, pour faire l'étude du système, une échelle selon ses propres conceptions du système qui peuvent être religieuses, psychologiques, philosophiques...
Si on refait un historique, on peut comprendre que certains chercheurs se soient attachés à décrire le fonctionnement du cerveau pour le contrôle moteur dans un contexte laissant une grande place à la notion d'esprit (...)
[...] Cela renvoie donc à un problème de stockage. Pour répondre à ce modèle de stockage lié à la variabilité contextuelle, Schmidt en 1975, propose une théorie des programmes moteurs généralisés. Il imagine que la forme sous laquelle le mouvement stocké est schématique et que en parallèle avec ce schéma de mouvement, un ensemble de règles elles aussi mémorisées, permet d'adapter le schéma de réponses aux conditions particulières d'exécution. On appelle aussi cette théorie, la théorie des schémas. On dit que la réponse : Schéma mouvement Variabilité contextuelle PM + G + Règles pour adapter le PM aux conditions. [...]
[...] Programme moteur stéréotypé. Un des problèmes moteur de cette approche est que la forme figée de la réponse (forme des patrons E.M.G) et/ou l'absence de prise d'informations durant le mouvement véhiculent l'idée que pour répondre au problème de variabilité contextuelle, il faille mémoriser une infinité de programmes moteurs pour répondre à l'ensemble des situations possibles. Ce problème de "gel" de la réponse est issu de l'interaction qui existait encore à l'époque où ces théories ont été proposées, avec la notion de temps de réaction véhiculé par l'approche de chronométrie mentale. [...]
[...] Dans ce contexte le modèle de Schmidt permet d'analyser de façon systématique les caractéristiques cinématiques (biomécanique) du mouvement de l'expert pour savoir qu'est ce qui est contrôlé dans nos mouvements pour être efficace, et permet d'étudier de façon systématique les conditions d'apprentissage pour construire des règles d'analyse et des règles de dispense du feed-back. Schoebel et Hay Course 100m haie féminin : activité répétitive. Existe-t-il des invariants ? Hypothèse : essayer de trouver une organisation spatio-temporelle. Pour montrer que cette organisation est fonctionnelle, ils vont la tester sur plusieurs conditions d'exécution conditions d'exécution : 1. Conditions normales 2. Conditions avec augmentation des intervalles 3. Conditions avec modifications de la taille des obstacles 4. Conditions avec course lente 5. [...]
[...] Il y a 2 conditions expérimentales : Condition normale. Mouvement bloqué à l'insu du sujet. Cette 1ère expérience permet de montrer que les 3 phases présentes dans le mouvement normal sont aussi présentes dans le mouvement bloqué. Ainsi malgré la présence d'informations (à discuter) sur l'absence de mouvement, le sujet contracte les muscles antagonistes comme s'il avait à décélérer alors que dans la condition "bloquée", cette décélération est inutile. La conclusion de ce travail est que pour les mouvements rapides (inférieurs à la durée d'un temps de réaction), l'ensemble des contractions musculaires est spécifié à l'avance et mémorisé dans ce que l'on appelle un programme moteur. [...]
[...] Pour des activités motrices de type topocinétique, ce que les chercheurs recherchent, c'est la précision avec laquelle le but est atteint. Les expériences consistent à donner un feed-back ajouté dont on manipulera la fréquence. Les expériences consistent ensuite à réaliser un pré-test, un test, un post-test (test de rétention). Le 1er test évalue le niveau initial. Le test consiste à évaluer le niveau atteint après l'apprentissage. Le post-test consiste à regarder les effets de l'apprentissage à long terme après une période sans apprentissage. [...]
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