Un enfant de 3 ans travaille souvent pour faire plaisir à sa maîtresse et à ses parents, j'ai pu le constater car souvent quand je disais à un élève qu'il avait bien travaillé et que j'étais fière de lui, il me demandait alors s'il pourrait montrer sa production à sa maman ou à son papa.
Mais cela ne suffit pas toujours : en effet, si on ne propose pas aux élèves des ateliers avec des manipulations possibles, des activités variées inscrites dans un projet interdisciplinaire, ils vont rapidement décrocher car ils ne seront ni stimulés ni motivés. On comprend donc l'importance des projets interdisciplinaires pour donner du sens aux activités (...)
[...] Ce comportement commence à leur porter préjudice car si au départ ce n'était pas des mauvais élèves, ce manque de motivation à travailler fait que leurs résultats scolaires sont en chute libre. Afin d'aider au mieux ces élèves j'ai essayé de comprendre pourquoi ils s'ennuyaient en classe pour pouvoir ensuite y remédier. Toutefois je savais que je ne pourrais pas résoudre entièrement le problème en 3 semaines. Pour ce genre d'élèves, ce qui manifestement pose problème c'est leur rapport à l'école et aux savoirs scolaires. [...]
[...] Je pense que seul un élève très autonome, peu dépendant de l'habileté pédagogique de son maître ou de sa maîtresse et de ses qualités humaines, sur également de ses propres compétences et de l'importance de la matière, pourrait continuer à aimer la géométrie (par exemple) pour elle-même avec néanmoins et c'est évidant un moindre degré d'implication dans l'apprentissage. Mais les élèves de primaire sont-ils vraiment capables de ceci à leur âge ? Le deuxième grand type de motivation est appelé motivation intrinsèque. Ici l'élève travaillerait pour le seul plaisir d'apprendre, par goût des savoirs et de la culture e pour aucune autre raison. [...]
[...] Je dois avouer que mes premiers jeudis ont été difficiles à gérer car je n'avais jamais été avec des élèves aussi jeunes, qui étaient un peu effrayés d'être avec moi et séparés de leurs parents. De plus, durant les 3 premiers mois, je ne savais pas quoi faire avec eux, et j'avais plus l'impression de faire de l'occupationnel, et de ne rien leur apporter comme apprentissage scolaire De ce fait je ne prenais pas vraiment plaisir à ce que j'entreprenais avec eux et en retour je comprends qu'ils n'étaient pas non plus très motivés par les activités dirigées proposées. [...]
[...] En effet aussi jeune, les enfants ont naturellement tendance à être curieux de tout et dès qu'on leur présente quelque chose de nouveau, dont on a pris soin de bien penser la préparation en classe, on est sûr qu'ils s'y intéressent, même si les activités demandent à être variées en fonction de leur capacité d'attention. Les réels problèmes liés au manque de motivation des élèves, je les ai rencontrés avec ma classe de CE1 / CE2 dans l'un de mes stage en responsabilité. En effet j'avais dans cette classe 24 élèves que l'on peut considérer comme étant calmes et gentils. Par contre certains avaient un réel problème avec l'idée même de travail. [...]
[...] On comprend donc l'importance des projets interdisciplinaires pour donner du sens aux activités. J'ai également constaté dans ma classe de maternelle que des enfants avaient de grandes difficultés (au niveau cognitif et comportemental). Aujourd'hui encore ils ne comprennent pas pourquoi ils sont ici, et ressentent la séparation avec leurs parents comme une souffrance. En début d'année la différence avec les autres élèves ne se faisait pas vraiment sentir donc je ne me suis pas occupée plus spécialement de ces enfants. [...]
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