Martin Heidegger, Bergson, mort, bonheur, existence, épanouissement, vision épicurienne, vision stoïcienne, temps présent, plénitude existentielle
Selon Martin Heidegger, « mon avenir le plus certain, c'est la mort ». Elle angoisse l'homme et met fin à notre existence et notre belle vie. C'est ainsi qu'un penseur n'a pas tardé à souligner également que la mort, qu'on le veuille ou pas, est le soleil noir de la condition humaine. C'est dans cette perspective que le sujet nous demande : la mort est-elle un obstacle à notre bonheur ? En d'autres termes, la mort est-elle une barrière pour l'épanouissement de l'homme ? En réalité derrière cette interrogation se cache le problème de savoir, comment l'homme doit-il concevoir la mort ? Mais avant tout, que faut-il entendre par la mort ? Ensuite, en quoi la mort est-elle un obstacle au bonheur de l'homme ? Enfin, les pratiques tant prônées par les visions épicurienne et stoïcienne ne permettent-elles pas d'être heureux en jouissant de la vie ?
[...] La mort est-elle un obstacle à notre bonheur ? Selon Martin Heidegger, mon avenir le plus certain, c'est la mort''. Elle angoisse l'homme et met fin à notre existence et notre belle vie. C'est ainsi qu'un penseur n'a pas tardé à souligné également que la mort, qu'on le veuille ou pas, est le soleil noir de la condition humaine. C'est dans cette perspective que le sujet nous demande : la mort est-elle un obstacle à notre bonheur ? En d'autres termes, la mort est-elle une barrière pour l'épanouissement de l'homme ? [...]
[...] C'est ainsi que nous pourrons accéder au bonheur. Pour Martin Heidegger, nous devons vivre avec l'idée que la mort est près de nous, qu'elle n'est pas au bout de l'existence. Il faut éviter de dire je suis jeune, ma santé est bonne, je ne vais pas mourir, parce que personne ne sait quand est fait pour la mort. Pour lui, si nous savons que nous allons mourir d'un jour à un autre, d'un moment à un autre, d'un endroit à un autre, sur un projet à un autre, nous pouvons être heureux et être un homme de bonheur car nous avons la liberté devant la mort. [...]
[...] La mort est un obstacle à notre bonheur. L'homme est un être de désir. Il est sans cesse projet et anticipation comme le soulignait Henri Bergson : « La conscience est mémoire et anticipation ». En effet c'est un être raisonnable, capable de saisir la nature et de la transformer pour son épanouissement. Dans cette quête pour la plénitude existentielle, la recherche du bonheur, l'homme rencontre la mort comme son horizon. Que tu sois riche, président, ministre, ambassadeur ; malgré le succès de tes projets, ta personnalité, ta célébrité, la grandeur de l'homme, il est destiné à mourir. [...]
[...] A la lumière de tout ce qui précède, notons que l'existence et la mort sont deux cotés pile et face. La mort n'est pas au bout de notre vie, elle est subordonnée à la vie. L'idée de la mort hante la conscience humaine et met fin à tout espoir de vivre. Malgré cette angoisse de la mort, l'homme doit jouir pleinement de la vie et vivre chaque journée comme c'était la dernière et accepter les choses telles qu'elles arrivent, comme les stoïciens afin de s'épanouir. [...]
[...] C'est pourquoi dans cette même veine d'idée, Jean Paul Sartre n'a pas tardé à dire que « la mort marque la fin de mes possibles ». Pour lui la mort marque la mort tue la pensée, le savoir-faire de l'homme. L'homme se bat toujours pour surmonter les obstacles de son épanouissement mais il est toujours stoppé par la mort. Ainsi pour lui : la mort met fin à notre belle vie. L'homme ne peut-il pas accéder au bonheur même avec la pensée de la mort ? IL est possible pour l'homme d'atteindre le bonheur même avec l'idée de présence de la mort. [...]
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