Mort de l'Homme, Michel Foucault, savoir, pouvoir
Bien que la pensée foucaldienne soit assez fluide sur chaque sujet en comparaison avec d'autres penseurs philosophes, sa pensée se trouve être difficile à synthétiser dans son ensemble.
L'Homme est vu comme un être dépendant de ses semblables. La dépendance est ontologique : elle est indépendante des particularités de chaque être. L'Homme chez Foucault est en charge de sa propre existence, il doit la produire comme un art et manifester des valeurs qui sont aussi des valeurs pour les autres, via une ascèse. L'Homme doit produire un « soi » digne et respectable mais jamais totalement individualiste, dans la mesure où il se construit grâce à son rapport avec les autres.
[...] La dépendance de l'Homme L'Homme est vu comme un être dépendant de ses semblables. La dépendance est ontologique : elle est indépendante des particularités de chaque être. L'Homme chez Foucault est en charge de sa propre existence, il doit la produire comme un art et manifester des valeurs qui sont aussi des valeurs pour les autres, via une ascèse. L'Homme doit produire un soi digne et respectable mais jamais totalement individualiste, dans la mesure où il se construit grâce à son rapport avec les autres. [...]
[...] Savoir et pouvoir Foucault cherche à établir une épistémè i.e. une recherche sur les savoirs de la nature et de l'Homme : il constate que, de façon assez troublante, l'homme n'est pas dépendant que des savoirs, mais qu'il est acteur des relations de pouvoir, qu'il l'impose ou le subisse. Il s'intéresse beaucoup à la notion de punition, et surtout à ses institutions : - La police et la justice : selon Foucault, la police n'est pas le vecteur d'un idéal de justice, mais tend juste à normaliser les comportements des agents afin que la société se porte bien. [...]
[...] Une éthique est donc nécessaire dans les pratiques de ceux qui exercent un pouvoir, i.e. en chacun de nous car nous sommes tous interdépendants dans la pensée foucaldienne. Conclusion : Foucault s'intéresse à la diversité des Hommes, et à leur tragique, c'est-à- dire ce qui les fait souffrir. Foucault s'est en effet intéressé dans son œuvre à ce qu'il y a de plus humain dans l'Homme : sa condition se trouve en effet dans ce qui l'humilie, le torture, mais aussi le sauve, c'est son rapport à la vérité. [...]
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