"La mort, seule, est certaine" déclare Norbert de Varenne à Duroy dans Bel Ami de Maupassant. Quoi que l'homme fasse, il doit un jour ou l'autre affronter l'épreuve de la mort.
La mort est-elle étrangère à la vie ? Quelle étrange question. De prime abord, il nous paraît évident que la mort, processus naturel par lequel un être vivant perd sa vie est étrangère à la vie. En effet, le terme "étrangère" signifie ici, ce qui n'a pas de rapport, de lien. Alors la mort est-elle l'envers de la vie ? Est-elle celle qui émet un contraste avec la vie ? (...)
[...] La mort est ennemie de la vie. Comme dans la Peau de Chagrin de Balzac, la mort prendrait le dessus sur la vie. Ainsi, elle est la gâcheuse des joies sur Terre, un fardeau pour l'homme. II La mort comme libération : La vie dans l'au-delà ? Le temps de la vie sur Terre ne peut pas être un temps de déchéance. L'homme ne peut pas savoir ce que lui réserve la mort puisqu'il ne peut pas en faire l'expérience. [...]
[...] Or, comme le post l'indique, nous ne serons plus là pour savourer. A quoi bon d'être célèbre après la mort ? La mort n'est pas et ne représente pas la vie. Quoi que nous fassions, nous nous évanouirons dans l'immonde fumier des germes nouveaux (Contes Nouvelles Maupassant). La mort comme une angoisse pour l'homme : De plus, la vie ne cesse incontestablement de se consumer, de se rétracter avec un but ultime, la mort. L'homme a ainsi le sentiment d'être enfermé, prisonnier du temps qui le sépare de la mort. [...]
[...] Refuser la mort reviendrait à refuser la vie. C'est pourquoi l'homme doit dépasser cette idée que toute tentative de refus et de lutte contre la mort est vaine. A la manière du personnage Gilgasmesh, la recherche de l'immortalité nous empêche de vivre ici et maintenant. Elle nous fait oublier la vie terrestre qui est pleines de ressources. La mort comme condition essentielle et indispensable de l'existence : En effet, si on était immortel, on aurait tout le temps de construire, à quoi bon de désirer alors ? [...]
[...] Il faut alors distinguer deux formes de vie : la vie physique et la vie métaphysique. La première serait la vie dans ce monde qui serait une sorte d'examen pour l'homme afin de pouvoir aller au paradis. La seconde est justement cette vie éternelle parfaite (qui vient du Latin perfectus qui signifie achevé). Cette idée est symbolisée par la phrase suivante extraite du Coran la vie dans ce monde n'est qu'un jeu et une frivolité mais la demeure de l'autre monde, c'est la vraie vie Ainsi, celui qui croit en Dieu aspire à l'éternité et la mort serait libératrice. [...]
[...] La mort est-elle vraiment indissociable de la vie ? La mort n'est-elle pas condition même de la raison d'être de l'homme ? I La mort comme étrangère à la vie La mort est le contraire de la vie La mort comme une angoisse pour l'homme II La mort comme libération La vie dans l'au-delà ? Philosopher, c'est apprendre à mourir Platon III La mort comme condition de la vie La mort est liée à la vie La mort comme condition essentielle et indispensable de l'existence : I La mort comme étrangère à la vie La mort est le contraire de la vie : La vie ressemble à un château de cartes construit avec temps et patience mais qui en un souffle peut sombrer dans le néant. [...]
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