La mort, vie humaine, réalité, phénomène biologique, philosophie de vie, cessation de la vie, sentiments, dévalorisation, émotions, Søren Kierkegaard, André Malraux, l'oeuvre humaine, vie terrestre, vie éternelle, Religion
La mort constitue pour l'homme une réalité inéluctable, un passage obligatoire. De ce fait, la mort apparait comme un phénomène biologique. Elle n'est tout simplement pas un accident. La mort peut se définir comme la cessation de la vie. En d'autres mots, elle est l'arrêt des organes vitaux et plus précisément du cerveau. La réalité que constitue la mort est souvent vue comme constituant la néantisation totale de l'homme et par conséquent comme arrachant sens et valeur à la vie. Cette vision de la mort, bien que partagée par de nombreuses personnes, suscite des objections. Car pour d'autres, la vie a d'autant plus de valeur qu'il existe la mort. Dès lors, nous nous demandons si la mort donne à la vie humaine son véritable sens ou si, au contraire, elle la dévalorise.
[...] » Les productions matérielles, intellectuelles, culturelles ou artistiques sont d'excellents moyens de dominer la mort. En effet, par la création, l'homme prend sa revanche sur le caractère destructeur de la mort. L'homme vit à jamais aux travers de ses œuvres. Dans ce contexte, l'œuvre humaine se présente comme le moyen par excellente pour valoriser son existence. De plus, elle permet de triompher de la mort. André Malraux exprime clairement ce point de vue : « L'art est un antidestin. » L'art n'est pas l'unique moyen de dominer la mort. [...]
[...] Par conséquent, la mort n'est qu'un simple passage vers un monde meilleur. Parce que la religion présente la vie éternelle comme une vie plus valeureuse que la vie terrestre. Ainsi, l'homme qui a compris cette réalité donne un sens à sa vie terrestre. Il mettra tout en œuvre afin de vivre une vie conforme à la volonté de Dieu. La mort n'est donc plus une fatalité. Au contraire, elle est une délivrance comme le soutient Gabriel Marcel : « Un monde où la mort ferait défaut serait un monde où l'espérance n'existerait qu'à l'état larvé. [...]
[...] Le fait d'être conscient que la mort est inévitable montre la précarité de l'existence. La science a la capacité de prolonger l'espérance de vie mais elle ne peut assurer l'immortalité de l'homme. François Jacob le dit clairement en ces termes : « Il y a fort peu de chance qu'on ne parvienne jamais à prolonger la vie au-delà d'une certaine limite. » La mort marque la finitude de l'homme ; elle est son maitre et montre qu'il ne vaut rien. [...]
[...] La mort donne-t-elle à la vie humaine son véritable sens ou si, au contraire, elle la dévalorise ? La mort constitue pour l'homme une réalité inéluctable, un passage obligatoire. De ce fait, la mort apparait comme un phénomène biologique. Elle n'est tout simplement pas un accident. La mort peut se définir comme la cessation de la vie. En d'autres mots, elle est l'arrêt des organes vitaux et plus précisément du cerveau. La réalité que constitue la mort est souvent vue comme constituant la néantisation totale de l'homme et par conséquent comme arrachant sens et valeur à la vie. [...]
[...] Cette certitude angoissante donne à l'existence humaine un caractère amer. En d'autres termes, la vie ne vaut rien, elle n'a aucun sens. Toutefois, il faut dépasser cette vision pessimiste de la vie. Car elle peut mener l'homme au découragement et à la résignation. L'homme trouve dans sa finitude les arguments de valoriser son existence. Par la création, l'homme transcende la mort et trouve l'énergie qui le pousse à l'action. Bibliographie JACOB, François. La logique du vivant. MALRAUX, André. La monnaie de l'absolu. MARCEL, Gabriel. Le mystère de l'être. [...]
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