L'Occident et le monde arabe sont engagés, depuis de nombreux siècles, dans une confrontation qui globalement tend vers un même objectif : dominer la région voisine.
Ces régions, qui furent au cours de leur histoire le siège de fastueuses civilisations, ont toutes deux marqué de leur empreinte le bassin méditerranéen. Durant l'Antiquité, les Grecs ont dominé le Moyen-Orient, en particulier à travers les conquêtes d'Alexandre le Grand. Ils en ont retiré des enseignements qui ont révolutionné le monde des connaissances. La Grèce antique, fascinée par l'Orient s'est mise, dès le IIIe millénaire av. J.-C. à s'inspirer de cités situées en Irak, cela sur les plans politiques (conception des lois, des États), des nouvelles techniques de transport (par l'invention de la roue), de l'astronomie, etc. À peu près à la même époque, l'Égypte lui permettait d'amorcer la réflexion philosophique et d'évoluer sur le plan technique, médical et théologique. Et un peu plus tard la Phénicie (actuel Liban) lui transmettait l'alphabet.
[...] En Europe, l'imbroglio politique est tel, que peu à peu les formations d'extrême droite prennent l'ascendant sur les partis dominants. Deux facteurs, plus ou moins importés d'Orient, pourraient accélérer l'accession au pouvoir des partis radicaux. Le premier impact résulterait d'une misère générée par la raréfaction en carburant fossile. Une crise particulièrement grave en gestation due au manque d'investissement actuel dans les énergies renouvelables. Découlant lui-même du monopole incontesté du carburant fossile et l'influence des grandes sociétés pétrolières dans la politique énergétique occidentale. [...]
[...] Quelques siècles plus tard, au XVe précisément, la région arabe entre dans une nouvelle époque de domination turque. Dès 1516, l'ensemble du monde arabe actuel (excepté le Maroc et certaines régions d'Arabie et du Soudan) est sous l'autorité ottomane. Moins de quatre siècles après la guerre entre Seldjoukides et Europe croisées, un second choc se déroule, entre une puissance turque et le vieux continent, au sein du monde musulman. Longue guerre qui cette fois, s'oriente résolument vers la désagrégation de cette région arabe. [...]
[...] Ce processus s'opère effectivement, tout d'abord au niveau d'un radicalisme religieux entretenu par la haine envers les régimes athées, puis par rapport au communautarisme et enfin sur le plan tribal et clanique. D'autant que le souci, dès l'avènement du capitalisme, était d'assurer un accès permanent aux précieux gisements de carburant. La guerre du Golfe qui se met en place en 2003 s'explique précisément par le besoin, à la fois de créer un modèle propice à la partition tribale du monde arabe et de contrôler les zones riches en carburant. [...]
[...] Le Liban revient à la France, tandis que l'Irak devint un royaume dirigé par le fils de Hussein, la Palestine et la Jordanie sont gérées par les Britanniques. Quant à la Syrie, elle est attribuée à Hussein, qui édifie sa propre dynastie après qu'il ait été chassé de La Mecque en 1925 par son rival ibn Saoud avec le soutien des Britanniques Les Anglais créent encore l'Arabie Saoudite, le protectorat d'Aden et définissent les frontières des deux Yémen, des Sultanats et des Émirats arabes Quelques années plus tard la dynastie hachémite devra encore bouger pour s'établir définitivement en Jordanie. [...]
[...] Au plus grand bonheur des extrémistes de tous bords. [...]
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