De nos jours, beaucoup de débats dans notre société semblent reposer sur des questions concernant la morale : les problèmes que posent les avancées en matière de génétique, la préservation de l'environnement, l'application des droits de l'homme…
Il suffit de demander à dix personnes lettrées pourquoi les mœurs, les législations et les religions condamnent l'inceste : neuf d'entre elles, sinon toutes, répondront : « Parce que c'est immoral ». Comment dès lors expliquer que certaines tribus pratiquent l'inceste depuis des siècles et que cela est pour les membres de ces tribus une norme sociale qui ne choque personne, c'est devenu un élément que nous qualifierons de « normal » ?
Le mot « morale » est quant à lui souvent considéré comme synonyme d'éthique, mais on peut et doit les distinguer. En effet, unemorale est un système de prescription et d'interdits qui portent sur des attitudes, des comportements, des conduites, et qui se trouvent ainsi tous qualifiés d'un point de vue moral, en reposant sur la distinction sur le bien et le mal, le juste et l'injuste. Ainsi, les vertus correspondraient aux bons comportements et attitudes et les vices aux mauvais. Cependant, sur quoi reposent ces prescriptions morales ? Pourquoi les accepter et les respecter ? Ne seraient-elles que de pures conventions arbitraires ?
[...] Le citoyen est plus facile à manipuler quand il a peur. La justification est très importante dans l'instauration d'une morale, c'est en cela que le citoyen croit à ce qu'on lui dicte de faire, car pense que ce qu'il fait est juste même s'il doit passer par des dommages collatéraux pour faire se concrétiser quelque chose. L'individu devient un pion parmi les autres et adopte donc l'idéologie que le régime lui fait absorber. Il réfléchit comme le parti veut qu'il réfléchisse. [...]
[...] En outre d'avoir un but moraliste, les 10 commandements, comme la Déclaration universelle des droits de l'homme tend un faire régner un certain ordre public par le respect de tous de ces règles, un peu comme la loi de chaque Etat. Même si ses règles sont appliquées et comprises différemment par les individus leurs sens généraux sont globalement retranscrits dans les textes de loi en vigueur dans chaque société. Les différences qui peuvent exister entre différentes cultures ne sont dues qu'à une interprétation différente de cette Morale, mais les axes fondateurs restent les mêmes. [...]
[...] Dans cet "Etat total", l'individu n'existe que par rapport au collectif, peuple ou nation. L'Etat devient un absolu, objet d'un véritable culte. Il est militarisé pour assurer la terreur et asseoir sa domination sur les individus. Le totalitarisme est une réalité dont la perception est assez floue et vague. Certains auteurs nient même toute existence du totalitarisme, en tant que réalité spécifique, en dehors du Stalinisme ou du Nazisme, ainsi que du Fascisme qui ont été les régimes à partir desquels le concept a été créé. [...]
[...] Cela montre forcément que la totalité de la population ne peut être formatée, du moins à 100%. Il nous faut cependant nous mettre en garde envers d'autres éléments que des régimes totalitaires, car l'utilisation de la morale en tant qu'instrument n'est pas utilisée uniquement dans les régimes totalitaires, mais aussi dans des régimes démocratiques à l'aide de désinformation manipulation médiatique. C'est en cela par exemple que Marine Le Pen et son parti arrive certes à obtenir des résultats inquiétants, mais surtout à faire en sorte que ses électeurs ne se culpabilisent plus et soient fiers de voter pour elle II- qui tendent vers l'inefficience ? [...]
[...] Les découvertes ont "ouvert les yeux" aux peuples montrant l'absence de fondement parfois des théories religieuses, l'Eglise a donc été complètement décrédibilisée en tant qu'instance permettant de différencier le bien du mal. Il est donc difficile d'annoncer la morale comme universelle, car comme dit précédemment, l'idée d'universalité repose dans l'espace, mais aussi dans le temps. Or on sait que le mode de vie, les valeurs et les mœurs du citoyen lambda de 2011 ne sont en aucun cas les valeurs d'un individu du Moyen Age tout comme un individu dans deux siècles. [...]
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