Deux dissertations de Philosophie ayant pour sujet : "Le sujet moral peut-il être content ?". Présentation des différentes thèses de Kant, Marx, Spinoza, Descartes, Foucault ou encore Nietzsche, dont la fameuse panoptique de Benthan. En se composant de deux dissertations différentes, ce document apporte deux points de vue sur la réponse à la question.
[...] Cet esprit, grande force pensante, peut donc développer cette volonté infinie pour agir comme il veut. Plus le sujet est moral, plus il est libre et tranquille, donc plus il est content. Certains auteurs, tels que Kant, poussent encore plus loin cette idée de morale. En effet, selon Kant, un être moral est un être de devoir. Cet être va s'obliger à faire ce que lui dicte le devoir. Chez Kant, les passions rationnelles (Descartes) doivent être, elles aussi, écartées. [...]
[...] On alors, pitié de cette personne. Nous faisons cela par simple charité et nous nous réjouissons de cette action. En dehors de ce sentiment de ne pas être à leur place, il y en a un autre qui guide nos actions morales : le calcul. Le plus bel exemple se trouve dans les hôpitaux lorsqu'un patient, gravement malade, demande à son médecin le résultat de son diagnostic. Ce-dernier n'est pas excellent et, à la question du malade, la réponse que va faire le médecin sera une des plus nuancées. [...]
[...] Le sujet moral se caractérise alors comme un être tranquille et libre penser, de mouvement). Cependant, si l'on s'impose en plus des contraintes, des obligations supplémentaires, ne risque-t-on pas d'être au contraire esclave de ses devoirs au lieu d'être libre ? En effet, en généralisant des valeurs pour qu'elles soient universellement reconnues comme morales, on éduque l'homme. Un animal n'est pas prévisible, tout comme l'homme, qui peut suivre l'excès de son imagination, son instinct. Si l'on donne à cet homme des règles dites universelles, et que l'on lui dit de les suivre sans poser de questions, on universalise le comportement humain, on rend l'homme prévisible. [...]
[...] Selon Nietzsche et Foucault, la morale est tout autre chose. Pour eux, la morale est, avant tout, une mnémotechnique de la douleur. Autrement dit, nous sommes moraux parce que nous savons que nous pouvons souffrir sinon. Foucault évoque la panoptique de Bentham. Cela consiste à voir tout le temps sans être vu. Sur ce modèle sont construites des prisons, par exemple. Ces centres pénitenciers sont formés d'une tour vitrée au centre et, autour d'elle, sont présents, en cercle, les cellules. [...]
[...] En effet, celui-ci voit la vie humaine comme dépendante des passions, des sentiments. Ce sont ces passions qui nuisent à la tranquillité et, plus précisément, des passions irrationnelles. Celles-ci agitent l'homme pour rien. Descartes prône alors de les bannir en s'entraînant régulièrement. Un être moral, selon Descartes, est un être qui combat ; il se méfie de son imagination, cherche à faire l'opposé de ses passions. Autrement dit, chez un être moral, la raison doit être maîtresse dans tous les domaines. Un être moral contrôle ses penchants. [...]
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