Il est incontestable que l'exigence morale se présente à la conscience sous la forme d'une obligation, d'un devoir. Et ce devoir semble de plus en plus remis en question par nos sociétés occidentales puisque la montée des extrémismes, dont la religion et les codes sont très strictes, nous rend d'autant plus méfiants face à cette idée de morale ôtant, à première vue, la liberté de l'homme. C'est-à-dire que nos sociétés redoutent l'obligation de morale et espèrent avoir le droit de choisir. Puisque la pensée morale, ressemble ainsi à une sorte de bannissement, de condamnation de l'individu, ce dernier fera donc tout pour y échapper.
La morale peut-elle être comparée à la torture de l'homme ? (...)
[...] Oui, la morale est essentielle, et bien sûr, elle ne peut être supprimée car sans elle nos sociétés seraient détruites et les hommes monstrueux. Pratiquer la morale peut aussi nous rendre heureux et fiers de nous. Mais ce bonheur n'est-il pas minime face aux douleurs auxquelles s'exposent l'homme devant la morale lorsque celle-ci est excessive ? La morale n'est-elle pas, d'une certaine manière, l'esclavagisme de l'individu ? Dans la mesure où le devoir moral impose des limites à l'homme, ne lui ôte t-il pas aussi sa liberté ? [...]
[...] Dissertation de philosophie La morale exige t'elle que le bien coûte plus que le mal ? Il est incontestable que l'exigence morale se présente à la conscience sous la forme d'une obligation, d'un devoir. Et ce devoir semble de plus en plus remis en question par nos sociétés occidentales puisque la montée des extrémismes, dont la religion et les codes sont très strictes, nous rend d'autant plus méfiants face à cette idée de morale ôtant, à première vue, la liberté de l'homme. [...]
[...] Pour grandir un enfant à besoin de s'opposer à quelque chose, d'être cadré et d'avoir des directions à suivre. La morale donne cela à l'enfant et lui permet donc d'être. La morale est ainsi le fondement de l'humanité. Elle donne une nature à l'homme. De plus, dans une société sans morale, il n'y aurait pas de respect d'autrui, une impossibilité d'état, d'ordre, de société. L'absence de lois dans une société, assurerait théoriquement la liberté pour tous, mais aboutirait en fait à un écrasement du plus faible par le plus fort. [...]
[...] En effet, la morale représente des valeurs humaines qui sont essentielles dans nos sociétés : le respect de l'autre, le partage, la solidarité et bien d'autre encore. Que deviendrait le monde si l'on interdisait pas la violence, le racisme, ou encore les injures ? N'a t'on pas déjà vécu, dans l'Histoire, des évènements où la morale semblait avoir été supprimée ? Si. Quelles en furent les conséquences ? Désastreuses. Le cas du nazisme révèle, bien sur, l'importance de la morale. [...]
[...] La morale exige donc que le bien coûte plus que le mal puisqu'elle entraîne l'homme à d'inévitables sacrifices. Pour suivre la morale, il faut renoncer à nos passions et nos désirs. La morale est donc mal utilisé et masque souvent l'hypocrisie de l'homme. Bien sûr, elle est nécessaire, sinon le barbarisme ferait rage dans nos sociétés. Mais ce qui étonne le plus c'est qu'avec nos gouvernements, nos religions, nos éducations et nos principes tellement moraux, d'effrayantes inégalités, de nombreux génocides et de désastreuses guerres persistent encore. [...]
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