L'école est le cadre de formation des futurs hommes et femmes qui participent à l'évolution de la société. Il est donc important de former les élèves à ce qu'on attend d'eux. En l'occurrence le but après la fin de la première guerre mondiale est de former des citoyens qui pourront reconstruire et défendre la patrie. C'est à dire des hommes virils et en bonne santé et des femmes prêtes à mettre au monde de nombreux enfants. L'Etat cherche à reconstruire le pays par tous les moyens, preuve en est la loi sur la contraception de 1920, ou encore les allocations instaurées plus tard sous le gouvernement de vichy. Mais le meilleur moyen de donner de « bonnes habitudes » aux Français et de leur inculquer les valeurs de la patrie dès le plus jeune âge. Nous ne parlerons pas ici du culte des héros nationaux que l'on étudiait à l'école dans le milieu du XX eme siècle comme Roland de Roncevaux ou Jeanne d'arc (des personnages qui comme les poilus ont donné leur sang pour la patrie). Nous ne nous intéresserons pas à cet aspect là de l'apprentissage du patriotisme. Mais plutôt à ce qu'on enseigne aux enfants pour qu'ils deviennent des hommes et des femmes utile à la France. C'est à dire qu'ils respectent l'ordre établi par les lois naturelles. C'est grâce au respect du rôle de chaque genre, que le monde (ou le pays) sera harmonieux et donc fort. Cette idée d'étude est née de la lecture du livre de Cavanna, Sur les murs de la classe. Ce livre témoigne de l'école du début du XXème siècle aux années 60 à travers les affiches que l'on trouvait sur les murs des classes. Il donne aussi l'exemple de quelques devoirs de lecture, rédactions ou dictées qui étaient demandés aux élèves. Il m'a semblé intéressant de voir ce qui était enseigné aux élèves. Non pas en étudiant les cartes de géographie ou le récapitulatif des unités de mesures mais en observant les leçons de morale du début du siècle dernier ou encore les cours d'art ménager des années 60. Les commentaires de ces images constituent la base du travail mais nous nous servirons aussi de quelques devoirs. Le but est de voir le message que l'on fait passer aux élèves garçon et filles dans des écoles. Nous allons essayer de voir comment se répartissent les taches entre les genres dès l'enfance. Nous nous interrogerons d'abord sur le rôle de l'école : peut-on la considérer comme un facteur d'émancipation ou d'enfermement ? Ensuite nous verrons comment on apprend aux élèves le respect des lois naturelles. Puis nous verrons que si l'école cultive les différences entre les sexes, elle pose parfois aux femmes comme aux hommes des responsabilités difficiles à accepter. Malgré cela les deux genres restent complémentaires.
[...] Mais ne sait pas lire ni écrire, ni le français, ni l'espagnol. Elle a donc besoin en permanence de son mari. Elle n'est pas vraiment libre. Nous avons vu principalement le cas des femmes car c'est chronologiquement celui qui nous intéresse le plus. Mais les hommes aussi avant le XXème étaient victimes de leur manque de culture. L'école forme des citoyens nous l'avons dit. Des gens qui doivent vivre en groupe et respecter un certain ordre. Elle a donc aussi un rôle de cadre. B. [...]
[...] Ces objets sont encore trop chers pour être dans tous les foyers mais ils fascinent déjà les petites filles lorsque l'instituteur les montre sur les panneaux de la classe. Outre les panneaux expliquant l'utilisation des appareils ménagers comme celui sur la gazinière (annexe ou celui sur les placards et le frigo (annexe 10).On trouve des leçons expliquant comment et dans quel ordre la vaisselle doit être faite (annexe 11). Ou encore un panneau concernant la façon de laver les différentes surfaces de la maison (annexe12). [...]
[...] Cette idée d'étude est née de la lecture du livre de Cavanna, Sur les murs de la classe. Ce livre témoigne de l'école du début du XXème siècle aux années 60 à travers les affiches que l'on trouvait sur les murs des classes. Il donne aussi l'exemple de quelques devoirs de lecture, rédactions ou dictées qui étaient demandés aux élèves. Il m'a semblé intéressant de voir ce qui était enseigné aux élèves. Non pas en étudiant les cartes de géographie ou le récapitulatif des unités de mesures mais en observant les leçons de morale du début du siècle dernier ou encore les cours d'art ménager des années 60. [...]
[...] L'uniforme ou plutôt la blouse, ne rend pas identique tous les enfants mais contribue à perdre l'individu dans le groupe. Mais lorsque je parle d'enfermement, je parle aussi de l'objectif de l'école de faire accepter aux enfants la répartition des taches selon l'ordre naturel des choses. L'homme est un homme avec des fonctions d'homme. Et la femme et une femme avec des fonctions de femmes. On donne aux élèves des modèles dont ils doivent s'approcher le plus possible. L'homme doit être droit, viril et obéissant. On apprend donc au petit garçon à être poli, mais aussi courageux. [...]
[...] Celle qui nous intéresse est sur le courage (annexe 2). Nous y voyons un garçon et une fille beaucoup plus petite que lui (peut être sa petite sœur). Ils se font attaquer par un chien et le garçon qui tient à la main un bâton protège la petite fille qui est blottie et en position de faiblesse contre la jambe de son hypothétique grand frère. La légende dit sang froid dans le danger : victoire assurée On peut la encore y voir un conseil au futur soldat. [...]
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