Morale vient du latin « moralis, mores ». Elle est relative aux moeurs. Soit elle suit une théorie du Bien et du Mal, soit elle suit un ensemble de règles. Mais dans ce cas, on considère que les lois sont universelles ou alors relatives à une culture. La morale donne donc lieu à des devoirs ("doit-on ", "faut-il"...). Les devoirs moraux ne restreignent-ils pas notre liberté ? (...)
[...] Il y a deux grandes philosophies dans l'Antiquité, la philosophie stoïcienne et la philosophie épicurienne. Commençons par la philosophie stoïcienne. D'après les stoïciens, le bonheur est une conséquence de la vertu. Epictète dit il y a ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous Ce qui ne dépend pas de nous, ce sont les autres, les biens et le corps. A l'inverse, ce qui dépend de nous entièrement, ce sont nos pensées, nos désirs et nos aversions (comme le dit Descartes). [...]
[...] Plus on aura soif, plus on va souffrir et donc plus on aura de plaisir à boire. Trois causes sont à l'origine du malheur de l'Homme : à l'intérieur de nous-mêmes, il y a des signes de douleur et d'angoisse auxquels nous n'échappons pas (la santé), dans le monde extérieur, il y a des forces physiques que nous ne maîtrisons pas (des phénomènes naturels, des guerres) et enfin, il y a les gens qui nous entourent et les relations que nous entretenons avec eux qui peuvent être douloureuses. [...]
[...] Par exemple, le respect de la personne. La considérer comme un moyen reviendrait à la considérer comme une chose : esclavage, prostitution . alors que la considérer comme une fin, revient à la considérer comme un être raisonnable et libre. Agis avec l'idée de la liberté comme législatrice universelle, avec l'idée que tu es à la fois législateur et sujet obéissant à cette loi. Cela signifie que l'être humain est une fin en soi, donc qu'il ne doit pas être soumis à une loi dont il n'est pas l'auteur. [...]
[...] Morale et liberté Kant pense qu'il est impossible de prouver le libre-arbitre. Mais il y a une preuve de notre liberté : le fait que l'on agisse moralement, ce qui signifie que l'on peut se placer au –dessus des déterminismes ! Malgré tous les arguments que trouve Kant pour affirmer que la morale est issue de la raison, il y a tout de même quelques critiques à faire sur la morale kantienne. Tout d'abord, dire que l'on agit seulement par devoir est trop rigoriste. [...]
[...] Les sentiments sont trop instables et trop arbitraires. Le devoir est obligatoire mais pas les sentiments. La raison, c'est un usage théorique, qui concerne donc la connaissance mais aussi un usage pratique. Dans les deux cas, la Raison fournit quelque chose de commun. La raison doit aussi nous aider à dégager un universel moral. La bonne volonté La chose la plus précieuse, c'est la bonne volonté. Elle se manifeste dans le fait d'agir uniquement par devoir. L'impératif catégorique Fais ceci ! [...]
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