Notre conscience n'est pas seulement ce qui nous met en relation avec le monde : elle est aussi ce qui ouvre un questionnement sur ce que nous devons faire, et comment nous devons le faire. C'est parce que nous pouvons agir consciemment, mais aussi que nous sommes des êtres libres, que nous demandons comment articuler la sagesse et l'action. En philosophie, la morale est donc une réflexion sur l'action la meilleure. Elle entend déterminer de manière rationnelle « ce qui doit être », c'est-à-dire définir les normes du bon comportement. La morale est prescriptive, en même temps qu'elle détermine ce qu'il est bon de faire, elle est créatrice d'un devoir. Elle exprime aussi, à travers cette recherche du meilleur comportement, la volonté de l'homme de vivre la vie la meilleure, c'est-à-dire de vivre le plus heureusement possible
[...] Le plus gros problème que pose la morale est donc bien celui de son unicité. La morale fonde sa pertinence sur cette unicité : elle est prescriptive, définit un devoir, et perd son sens si elle devient prescription d'une chose ou de son contraire selon les circonstances et les personnes. La morale perdrait en effet le caractère contraignant et obligatoire qui la caractérise si n soutenait que le bien et le mal sont des notions relatives. Qu'est-ce qui distinguerait alors un acte moral d'un acte intéressé, si la morale variait en fonction de la définition du bien de chacun ? [...]
[...] Ceci est très différent des religions ou des traditions d'un pays qui définissent ce bien de manière dogmatique (le bien est ce que Dieu ou un de ses représentants dit qu'il faut vouloir) ou arbitraire (le bien est ce qui préserve telle organisation politique (Sartre parle de la sagesse des nations). La morale déontologique : elle prescrit un devoir formel, c'est-à-dire qu'elle ne définit pas la moralité d'une action par son contenu, mais par la forme que doivent prendre nos décisions. Une action pourra donc être dite morale en fonction de son motif. [...]
[...] Dissertation de philosophie sur la Morale. Notre conscience n'est pas seulement ce qui nous met en relation avec le monde : elle est aussi ce qui ouvre un questionnement sur ce que nous devons faire, et comment nous devons le faire. C'est parce que nous pouvons agir consciemment, mais aussi que nous sommes des êtres libres, que nous demandons comment articuler la sagesse et l'action. En philosophie, la morale est donc une réflexion sur l'action la meilleure. Elle entend déterminer de manière rationnelle ce qui doit être c'est-à-dire définir les normes du bon comportement. [...]
[...] Or, si agir moralement ne procure pas de bonheur, pourquoi se contraindre ? Une autre manière de la critiquer est aussi de remarquer qu'elle ne prend pas du tout en compte la spécificité des situations. Sartre en donne un bon exemple dans l'existentialisme est un humanisme, en montrant que l'impératif qui commande de toujours traiter l'autre comme une fin ne permet pas au jeune étudiant de choisir entre rester avec sa mère ou partir à la guerre. Cette morale serait donc bien trop abstraite pour être un bon guide. [...]
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