Montesquieu veut établir une science des lois, trouver l'âme de cette loi qui incarne le principe d'ordre dans les sociétés. Il es un penseur libéral : ses idées sur les garanties institutionnelles des libertés exercerons une influence immense.
Montesquieu a voulu saisir l'esprit, l'essence des lois et créer une science des lois positives. Dans la pluralité des institutions, il faut atteindre la loi. Les lois, en général, se définissent comme rapports nécessaires dérivant de la nature des choses (loi métaphysique, politique, juridique).
La loi positive, celle du législateur, s'intègre dans cet ensemble très large. Son origine, en accord avec la théorie du droit naturel, se trouve dans les lois éternelles inscrites dans la nature des choses et dans la raison humaine. La loi est la raison en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre ; elle participe à la grande loi de la nature et à la raison humaine. Le droit positif ne se suffit pas à lui-même car il implique une dimension métajuridique, une référence métaphysique.
[...] Cinquième partie : Rapports des lois et de la religion Montesquieu traite des relations des religions avec les lois. Le gouvernement modéré convient mieux à la religion chrétienne, et le gouvernement despotique à la mahométane ; la religion catholique s'adapte à une monarchie, la religion protestante à une république. Sixième partie : Les lois dans leurs variations à travers le temps Montesquieu veut montrer que la transformation des lois s'opère selon des mécanismes étudiés (exemples du droit romain, féodal notamment). [...]
[...] Deuxième partie : la liberté politique Livre IX, Livre X Ces deux chapitres sont consacrés à l'étude de la sécurité des Etats : la force défensive et la force offensive. Livre XI, Livre XII, Livre XIII Ce sont les lois qui déterminent la liberté politique du citoyen. A la typologie des gouvernements se substitue tout particulièrement une vision dominée par la problématique de la liberté politique. Etre libre politiquement, c'est faire ce que les lois permettent. Montesquieu décrit la Constitution d'Angleterre, qui a pour finalité la liberté politique. [...]
[...] De l'esprit des lois Le dessein de Montesquieu est de discerner un ordre et une intelligibilité au sein de l'ensemble des lois de tous les pays. Il cherche l'âme des lois. Il s'agit d'un système de rapports en liaison avec la loi cosmique qui gouverne l'univers. Dieu a créé le monde et le conserve selon les lois immuables de la nature, lois qui précèdent celles des hommes. Le système des lois positives reflète la nature des choses, mais aussi l'universalité de la raison humaine. Deux autres idées ordonnent aussi la pensée de Montesquieu : l'idée de modération et celle de liberté. [...]
[...] Livre III, Livre IV, Livre V Montesquieu établit le principe des trois gouvernements : La vertu politique, la crainte et l'honneur. Il s'attache ensuite aux lois de l'éducation, relatives aux principes du gouvernement, et souligne notamment l'importance de l'éducation dans un régime républicain. Il montre ensuite que les lois du législateur doivent être relatives au principe du gouvernement : lois et principes sont en interaction et se renforcent mutuellement. Dans une démocratie, les lois favorisent la vertu, et à cette fin doivent établir l'égalité et entretenir la frugalité. [...]
[...] La liberté consiste à obéir aux lois, qui engendrent la liberté politique, c'est-à-dire la sécurité des citoyens. La liberté triomphe lorsque les lois criminelles tirent chaque peine de la nature particulière du crime. Tout l'arbitraire cesse L'impôt a une grande influence : despotisme signifie peu d'impôts, liberté, beaucoup. Troisième partie : Rapport des lois avec le climat, le sol et l'esprit général d'une nation Cette partie est consacrée aux rapports existant entre les lois et les conditions physiques d'une part, les mœurs d'autre part. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture