Le Monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer, nécessité de la douleur, humanité, pessimisme, stoïcité, indifférence, bonheur, désirs, sérénité
La douleur est un mal que nous craignons tous, même si nous la vivons à tellement de reprises. C'est un inconfort auquel nous ne pouvons échapper, car il change de face à chaque fois. C'est ce que décrit Arthur Schopenhauer, philosophe allemand du XIXe siècle, dans son essai "Le Monde comme volonté et comme représentation". La seule chance de se rapprocher de notre bonheur serait d'accepter la présence naturelle de la souffrance dans notre vie, dit-il. Schopenhauer articule son raisonnement en trois temps. Tout d'abord, il met en évidence que la souffrance est inéluctable. Dans un second temps, il montre un point de vue différent selon lequel le fait que la douleur fasse partie de la vie serait une consolation. De cette façon, il arrive à la conclusion que seulement avec une indifférence stoïque envers la souffrance nous pourrions nous rapprocher du bonheur.
[...] En effet, c'est un manque qui n'est pas nécessaire et qui aurait pu être évité. L'homme a une meilleure réaction aux ennuis naturels, pour cela, Schopenhauer prétend que c'est le fait que nos douleurs sont accidentelles et évitables qui fait qu'elles sont plus affligeantes. Cependant, les hommes sont capables de détruire leur bonheur et de s'attrister des causes des plus naturelles. Tout comme l'auteur a décrit dans la première partie de son argument, les problèmes de la survie sont aussi cause de souffrance et changent selon l'âge ou les circonstances. [...]
[...] Il revient sur l'idée de la stoïcité qu'il a introduite au début de la seconde partie. Tout son argument est dans un paragraphe avec des propositions séparées avec des points-virgules pour faire une série de remarques énumérées. Schopenhauer reprend son raisonnement qui dit que les maux naturels sont moins pénibles que ceux qui sont contingents qui nous affectent plus à cause de leur propriété accidentelle. Ainsi, pour apaiser l'homme, l'auteur veut que la douleur prenne une place naturelle et nécessaire dans notre vie pour ne pas subir l'effet du contingent. [...]
[...] Il nous sauve d'une chasse inutile contre la douleur, car de toute façon, elle revient toujours. La solution est donc de simplement l'accepter. C'est l'indifférence stoïque qu'il a déjà énoncée qui consiste à comprendre, mais aussi croire sincèrement que la douleur est juste encore un effet de la nature humaine dont nous ne nous soucions pas. Cela, d'après l'auteur, serait un pas plus prêt vers le bonheur. Schopenhauer n'est pas le seul à voir le bonheur comme l'absence de douleur. [...]
[...] Le Monde comme volonté et comme représentation - Arthur Schopenhauer (1819) : la douleur est-elle nécessaire ? La douleur est un mal que nous craignons tous, même si nous la vivons à tellement de reprises. C'est un inconfort auquel nous ne pouvons échapper, car il change de face à chaque fois. C'est ce que décrit Arthur Schopenhauer, philosophe allemand du XIXe siècle, dans son essai Le Monde comme volonté et comme représentation. La seule chance de se rapprocher de notre bonheur serait d'accepter la présence naturelle de la souffrance dans notre vie, dit-il. [...]
[...] Schopenhauer dans cet extrait de son livre Le Monde comme volonté et comme représentation montre les différents rôles que peut jouer la douleur dans la vie de l'homme. C'est d'abord une horreur inéluctable. Puis il inverse cet effet et l'utilise comme motivation pour l'homme d'arrêter d'essayer d'y échapper. Ainsi, c'est le naturel de la vie qu'il prend en exemple pour montrer la stoïcité que nous pouvons adopter face aux mœurs pour atteindre une sérénité et se rapprocher du bonheur. Cependant, il n'analyse pas les origines de ces douleurs qu'il décrit sous tellement de formes et donc s'attaque aux résultats et pas aux causes du problème. [...]
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