Commentaire niveau Lycée sur le poème Mon enfance captive d'Albert Samain.
[...] Ainsi on distingue enfance, adolescence et la maturité. L'itinéraire du poète : L'enfance : Le premier quatrain présente un petit citadin prisonnier de la grande cité du Nord. Ce décor urbain n'est caractérisé que par des termes dépréciatifs. Le parallélisme dans des pierres, dans la ville accentué par la répétition de dans suggère un univers fermé et hostile. L'adjectif captive donne le ton ; de plus, il est souligné par une allitération en V du premier et du deuxième vers. [...]
[...] En premier lieu, nous montrerons que la structure du sonnet met en relief les différentes étapes de son itinéraire, puis on analysera ces différentes étapes de son évolution et enfin on soulignera son attachement à sa région natale. Structure du sonnet : Ce sonnet comprend deux quatrains, trois tercets : c'est une forme irrégulière qu'on appelle sonnet estrambot. Il est rédigé en alexandrin. Les rimes sont embrassés et identiques dans les quatrains et suivies dans les tercets. Le sonnet est jalonné par des indices temporels qui montrent successivement les différentes étapes de son itinéraire : 1. Vers 1 : mon enfance c'est l'enfance 2. Vers 5 : j'ai grandi c'est l'adolescence 3. [...]
[...] Samain débute les tercets par quatre mots monosyllabiques. Cette rupture est amplifiée par les passées simples. Enfin, on note le renversement d'une expression usuelle le carton du décor alors que l'on dit un décor en carton. Cette expression souligne le caractère artificiel de ces rêves. Devenu adulte, A. Samain va prendre conscience de son enracinement dans sa région natale. Attachement à la Flandre : Les trois tercets sont parcourus par le champ lexical de l'attachement j'aime d'un cœur plus fort A. [...]
[...] Cela traduit aussi par le tutoiement, l'intimité entre le poète et sa région. On note que dans les tercets, la Flandre est adoucie par la présence de couleurs, prés verts rouissent alors qu'enfant la Flandre se réduisait par la cité minière. Avec la maturité, A.Samain voit la Flandre autrement : le peuple moribond du premier quatrain est devenu un peuple grave et droit Samain ne voit plus les gens du nord comme des miséreux aminé par le travail, mais comme un peuple plein de dignité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture