Mon bonheur dépend-il de moi ?

Résumé du document

Le bonheur est un état de quiétude universel, l'état où l'on juge que l'on se sent le mieux possible, le plus heureux qu'il soit permis d'être. Tout être vivant par définition a droit au bonheur mais sans y avoir pour autant un accès immédiat. En effet, l'accès au bonheur est difficile à définir, à expliciter car le bonheur peut être différent d'une personne à l'autre étant donné la complexité de chaque être.

Extraits

[...] Mon bonheur dépend-il de moi ? Introduction : Le bonheur est un état de quiétude universel, l'état où l'on juge que l'on se sent le mieux possible, le plus heureux qu'il soit permis d'être. Tout être vivant par définition a droit au bonheur mais sans y avoir pour autant un accès immédiat. En effet, l'accès au bonheur est difficile à définir, à expliciter car le bonheur peut être différent d'une personne à l'autre étant donné la complexité de chaque être. [...]

[...] Nous sommes les seuls juges de notre réel bonheur mais notre accès vers celui-ci ne se fait pas seul. C'est bien pour cela que l'homme est fait pour vivre en société. Il ne se suffit pas à lui-même pour son réel bonheur mais il décide de son but à atteindre. En plus des autres, un individu a besoin d'un minimum de moyen pour contribuer à son bonheur. Il serait alors intéressant de se demander si le bonheur ne peut être que matériel ? [...]

[...] Selon Hegel, l'accès au bonheur ne doit pas être entaché par la crainte des cieux. Ceux-ci sont beaucoup trop occupés pour prendre en compte chaque individu. De plus, il ne faut pas craindre la mort. En effet, la mort est par définition l'absence de sensation, il est donc impossible de souffrir. La troisième condition est de contrôler ses désirs. Certains désirs sont nécessaires et indispensables, on ne peut y échapper, d'autres sont justes nécessaires mais pas vitaux, et ceux superficiels sont peut-être les plus durs à contrôler. [...]

[...] En plus des conditions d'accès au bonheur, nos origines sont aussi à prendre en compte. En effet, notre éducation, notre enfance, peuvent déterminer notre bonheur. Si la vie bonne nous a été inculquée, il sera normal pour nous d'agir de façon à atteindre le bonheur. C'est donc grâce à nos ancêtres que nous pouvons parfois être heureux. Leurs valeurs sont nécessaires dans la réflexion à entreprendre pour notre quête de bonheur et notre prédisposition à celle-ci est indispensable. Sans une certaine éducation, une perte de valeurs, les bons réflexes, les bonnes habitudes ne sont pas prises et un vécu est toujours instructif pour apprendre sur la vie, ce qu'elle vaut et ce que l'on doit en attendre. [...]

[...] Tout le monde rêverait d'être riche, de pouvoir s'offrir ce dont on désire, cependant seuls les matérialistes ne pourront se contenter de leur fortune personnelle et chercheront toujours à avoir plus car c'est pour eux la meilleure façon d'être heureux. Même si on imagine mal qu'un sans-abri puisse être heureux, d'autres personnes n'ont pas besoin d'une grande richesse pour parvenir à leur état de quiétude. Le bonheur dépend donc de chaque personne, de chaque vision du monde aussi différente qu'elles soient. On remarque tout de même qu'une bonne qualité de vie améliore l'accès au bonheur. Un prisonnier incarcéré à perpétuité peut difficilement prétendre être heureux. Le bonheur requiert donc un minimum de conditions. [...]