La vie intérieure dans une première approche peut être définie par ce qui se passe, ce qui s'agite, ce qui se meut au-dedans, par opposition à ce qui se passe au dehors. Le pronom défini singulier "la" suppose l'unicité de cette vie et l'adjectif "intérieure" la qualifie. On peut se demander "à l'intérieur de quoi ?" Dans Les Confessions, Saint Augustin en tant que chrétien vit sa religion de l'intérieur, par la foi et la transcendance divine. Sa vie intérieure est perceptible au sein de son esprit, lui-même inclus dans son corps, elle est donc située à l'intérieur de ces deux entités. Elle lui permettrait selon lui d'accéder à la connaissance de lui-même, c'est-à-dire à la connaissance de son moi à la fois psychologique, ontologique et logique qui constitue son être (...)
[...] Une des propriétés fondamentales de cette vie extérieure est d'être fondée sur des perceptions sensibles. Le rôle des sens dans la connaissance d'autrui Ce sont les sens qui mettent en relation l'extérieur et l'intérieur, à moins de faire de la télépathie, ce que je perçois d'autrui et du monde extérieur, ce sont mes sens qui me l'ont enseigné. Une autre propriété de la vie extérieure est de mettre en relation les hommes entre eux, par l'intermédiaire des sens encore. Les sens ont un grand rôle dans la connaissance de soi. [...]
[...] Cependant, si le moi est si difficile à cerner, peut-être est-ce car il n'existe pas vraiment. Peut-être n'est-il qu'une invention de l'homme pour pallier à l'angoisse inhérente à sa nature, une invention qui lui permettrait en s'imaginant constitué d'une entité complexe, voire infinie, de nier sa finitude. [...]
[...] Le rempart du mythe Quant à Leiris, il se replie derrière le miroitement des mythes pour cacher l'ignorance qu'il a de sa vie intérieure. La vie intérieure ne se suffit pas à elle-même pour décrire l'étendue du moi, un être n'est pas défini uniquement par sa vie intérieure. II) Cependant, pour avoir une définition plus complète du moi, à la fois objective et subjective, la vie extérieure, c'est-à-dire sociale, est nécessaire Pour avoir une définition plus complète du moi, à la fois objective et subjective, la vie extérieure, c'est-à-dire sociale est nécessaire. [...]
[...] D'une part, la vie intérieure détermine les modalités de la vie extérieure de l'individu puisque la vie extérieure est le reflet de la vie intérieure, d'autre part, la vie extérieure participe à la construction du moi intérieur mais cependant le moi global résiste aux efforts qu'on fait pour la connaître et demeure en grande partie énigmatique. La vie intérieure construit les modalités de la vie extérieure La vie extérieure est le reflet de la vie intérieure. L'être que je donne à voir est en grande partie dicté par la volonté intérieure, la substance agissante du moi interne. [...]
[...] Le duc est incapable de connaître le moi de Lorenzo. Souvenirs personnels Michel Leiris dans l'Age d'homme nous dit quant à lui que les souvenirs de (son) enfance ( ) sont le cadre ou des fragments de cadre dans lequel tout est logé Or ces souvenirs n'appartiennent qu'à lui puisque même si d'autres que lui ont vécu le même moment, ses frères par exemple, ceux-ci n'avaient pas sa perception, sa façon d'aborder les choses qui forment la singularité de son moi. [...]
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