Changer ses désirs, ordre du monde, suivre son désir, être de désir, transformer le monde, Spinoza, liberté, bonheur
A notre époque ou la société capitaliste a envahi la planète a transformé profondément l'ordre du monde, et multiplié les désirs nouveaux à satisfaire chez l'homme transformé en consommateur. La question surprend : Qu'y a-t-il de mieux que le désir ? Pourquoi vaudrait-il « mieux » changer ses désirs que continuer à bouleverser l'ordre du monde ?
[...] Quand le projet échoue, il faut explorer une autre route sans honte ni regret. Les plus grands hommes, confrontés à l'adversité n'ont pas fait autrement Faire de nécessité vertu reprend l'enseignement des stoïciens. La règle stoïcienne constitue à distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas Epictète nous le dit dans son Manuel Ce qui ne dépend pas de moi est ce sur quoi je n'ai pas pouvoir. Il est vain de prétendre résoudre un problème par des moyens voués d'avance à l'échec SI il y a divorce du désir avec le réel, cet écart irrésoluble est une source de malheur et de servitude. [...]
[...] Pourquoi vaudrait-il mieux changer ses désirs que continuer à bouleverser l'ordre du monde ? Dans un premier temps nous verrons que L'homme étant un être de désir, sa nature même est d'aspirer à changer l'ordre du monde et de faire reculer ces limites, tant qu'elles peuvent être reculées c'est-à-dire choisir des désirs légitimes et possibles Dans un deuxième temps nous toucherons du doigt que tout n'est pas possible. Quand l'homme se retrouve face à l'échec, Il est plutôt souhaitable de transformer le désir lorsqu'on ne peut pas transformer le monde. [...]
[...] Il est troublé par un jeune adolescent androgyne dénommé Tazio auquel il n'ose mémé pas parler. Consumé par son désir interdit il s'enfonce dans la déchéance et meurt sur la plage s'imaginant conseiller le garçon a fuir le cholera (c'est a dire son désir maladif, contagieux et fatal). Si le désir rencontre le tragique de la condition humaine, la liberté et le bonheur sont mises en question. Alors quelle est la voie de salut ? Alors il faut faire de nécessité vertu pour reprendre Descartes et ne pas ‘obstiner. [...]
[...] L'homme aimerait être éternel mais il est programmé pour mourir. Tu souhaiterais que je t'aime mais mon désir est différent. Elle désire être pilote mais ses yeux ne voient pas net pas sans sa paire de lunettes. Faut-il vraiment s'entêter dans des désirs voués à l'échec et qui diminuent la puissance d'être ? Certes non, mais dans ce cas comment transformer en victoire la défaite du désir, de la liberté et du bonheur que le réel têtu contribue à nier ? [...]
[...] La liberté et le bonheur sont des valeurs positives, donc l'homme ne doit pas changer un désir de liberté et de bonheur qui fait avancer l'humanité. Mais dans certains domaines le désir ne parvient pas à changer l'ordre du monde. La pollution montre la résistance du réel au désir de la toute-puissance technique. En politique, la chute des totalitarismes : troisième Reich ou l'Union Soviétique contredit le désir impossible de tels systèmes politiques. Donc, plutôt que de s'incliner devant le réel. Il est préférable de choisir réaliser des désirs légitimes et des désir possibles. [...]
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