Au premier abord, mourir jeune est une tragédie, on se dit que cette personne n'a pas assez vécu, cependant est-ce que mourir jeune n'est pas une belle façon de mourir ? En effet mourir jeune entraine un évitement de la vieillesse et de tous les inconvénients qui vont avec. En mourant jeune, finalement, on a passé une vie à rester jeune, c'est donc une belle vie. Mais alors doit-on avoir peur de la vieillesse ? Faut-il pour avoir une belle vie ne pas connaitre la vieillesse ? En d'autres termes : faut-il vouloir éternellement rester jeune ?
C'est à cela que nous allons tenter de répondre en étudiant tout d'abord les raisons qui peuvent nous pousser à vouloir rester jeune éternellement, nous nous demanderons ensuite ce qu'il convient de faire et d'envisager dans cette optique et enfin nous nous demanderons si finalement nous devons véritablement avoir peur de la vieillesse ou pas plutôt essayer de l'accepter et vivre avec celle-ci.
[...] Cependant, en mourant jeune, laissons-nous vraiment une image de nous sur la terre ? A-t-on vraiment eu le temps de le faire ? D'ailleurs en mourant jeune, on peut penser comme nous l'avons dit que l'on évite la vieillesse car elle entraine la décrépitude mais en évitant la vieillesse on coupe la vie, car quoi que l'on puisse dire, un être humain est censé vivre jusqu'à connaitre la vieillesse, comment peut- on alors dire que la vieillesse est un stade qu'il ne faut pas connaitre, elle est un stade de la vie comme les autres et fait partie intégrante de notre personnalité, nous avons besoin de ce stade pour exister à part entière, la vieillesse apporte un certain recul sur la vie nécessaire pour connaitre nos véritables envies, pensées, opinions, la vieillesse apporte maturité et sagesse et par là est donc nécessaire. [...]
[...] Premier point : La vieillesse est à première vue, vue comme la décrépitude, l'impuissance, la perte de notre personnalité en quelque sorte, cependant, en mourant jeune, ou même en refusant de vieillir et en évitant de se projeter dans l'avenir en acceptant sa vieillesse, ne nous enfermons finalement pas dans une peur de l'avenir, une stabilisation dans le passé qui fait que nous n'avançons pas et donc finalement nous ne nous forgeons pas une personnalité Deuxième point : Il ne faut pas chercher à rester jeune ou mourir jeune forcément, il faut juste continuer à vivre tout en restant jeune c'est-à- dire en continuant de s'émerveiller, d'avoir des rêves, des envies, ce n'est pas la vieillesse le problème, c'est la manière dont on vieillit, il ne faut pas vouloir rester jeune pour rester jeune à cause de la peur de vieillir, vieillir fait partie intégrante de la vie On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années : on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort. Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande, comme l'enfant insatiable : Et après ? Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie. [...]
[...] Philosophie : Il meurt jeune, celui que les dieux aiment Introduction Au premier abord, mourir jeune est une tragédie, on se dit que cette personne n'a pas assez vécu, cependant est-ce que mourir jeune n'est pas une belle façon de mourir ? En effet mourir jeune entraine un évitement de la vieillesse et de tous les inconvénients qui vont avec. En mourant jeune, finalement, on a passé une vie à rester jeune, c'est donc une belle vie. Mais alors doit-on avoir peur de la vieillesse ? Faut-il pour avoir une belle vie ne pas connaitre la vieillesse ? En d'autres termes : faut-il vouloir éternellement rester jeune ? [...]
[...] Premier point : S'il faut absolument mourir jeune, faut-il dès 25 ans se suicider ? Car peut-être que la belle mort est la mort jeune, peut-être faut-il pour avoir une belle vie ne pas connaitre la vieillesse, les morts jeune sont peut-être belles mais que faire alors si on est pas destiné à mourir jeune, faut-il chercher tout de même la mort ? Peut-être que ceci est une solution un peu radicale, la beauté dans la mort rapide est que l'on meurt jeune sans connaitre la vieillesse, une solution moins radicale, même si elle parait moins réalisable serait de rechercher la jeunesse éternelle Deuxième point : Cette solution est d'ailleurs souvent envisagée même si elle apparait comme étant un peu étrange et irréalisable. [...]
[...] Au premier abord, mourir jeune = tragédie comme nous l'avons dit. En réalité mourir jeune : éviter décrépitude de la vieillesse, vices du monde (Bossuet : oraison funèbre : en parlant de la mort brutale de Henriette d'Angleterre, qui choque toute la cour, il affirme qu'« Il n'y a rien ici de rude pour elle, puisque, comme vous le verrez dans la suite, Dieu la sauve par le même coup qui nous instruit Il dit donc ici que finalement en mourant si jeune, elle échappe aux vices de la cour, Ainsi, la vieillesse est vue comme quelque chose qu'il faut éviter, que mourir jeune permet d'échapper à un monde rempli de vices et donc de mourir pur De plus, en mourant jeune, c'est une façon de dire que l'on reste éternellement jeune, l'image qui restera de nous est celle d'une personne jeune La vieillesse est la perte en quelque sorte de tout pouvoir sur nous même, il suffit de regarder l'exemple de la maladie d'Alzheimer qui touche de plus en plus de personnes âgées, la personne âgée est donc vue comme une personne qui perd de sa force physique et morale alors que la jeunesse représente cette force. [...]
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