Métaphysique, Aristote, IVe siècle av. J.-C., découverte de la vérité, réalité, Platon, vérité inatteignable, préjugés, erreur, vérité biaisée, Emmanuel Kant, vérité insupportable
La question qui pourrait être à l'origine de ce texte est la suivante : est-il facile ou difficile de découvrir la vérité ? Plus largement, la découverte de la vérité en vaut-elle la peine ? La thèse de l'auteur est : la recherche de la vérité est vaine. Le fonctionnement de la thèse est dualiste : la découverte de la vérité est à la fois facile et difficile. Il oppose la découverte et la recherche individuelle et collective. Il ne faut pas confondre vérité et réalité. La vérité peut être définie comme une connaissance reconnue comme juste, comme conforme à son objet.
[...] Ces individus doivent donc s'entendre sur le sujet, sur la question. Mais l'être humain n'est-il pas animé par « l'esprit de contradiction » ? D'autre part, cette contradiction n'est-elle pas nécessaire à construire une vérité ? Aristote estime de plus que la connaissance de la vérité ne peut être parfaite. En effet, il met en avant l'absence de connaissance des détails. Or, sans détail, aucune connaissance, aucune vérité ne peut être absolue. Ainsi, la Vérité avec un grand V est inatteignable puisque partielle. Il faut d'autant plus ajouter que l'Homme lorsqu'il recherche cette vérité, peut être induit en erreur par ses préjugés ou encore même par ses sens. [...]
[...] D'un autre côté, l'auteur estime que la cause de l'embarras peut être intrinsèque, propre à l'Homme et donc ne pas se trouver dans les choses elles-mêmes. Dans ce cas c'est un travail personnel, intérieur qu'il faut faire, ce qui exclut toute objectivité. B. La vérité s'opposant à la réalité De nombreux individus voient dans ces deux termes distincts, des synonymes. Or, ce n'est pas le cas. La question de la pluralité de vérité se pose. Pour la plupart des philosophes, il n'y a qu'une vérité. [...]
[...] Il est facile de la découvrir puisqu'on ne peut y échouer complètement, parce que chacun peut avoir sa propre vérité. Mais il est difficile de le faire parce qu'il est impossible d'attendre complètement cette vérité, dans les détails et parce qu'elle nécessite une contribution collective. La découverte de la vérité est à la fois facile et difficile. Il est impossible de l'atteindre d'une façon absolue puisqu'on ne connait pas les détails et que la vérité n'est pas toujours supportable. La vérité ne serait donc que relative et il n'y aurait pas de vérité absolue. [...]
[...] Un éblouissement n'est pas quelque chose d'agréable tout comme la vérité ne serait pas agréable à connaitre. Mais est-ce à dire qu'il vaut mieux vivre dans l'absence de connaissance, dans l'absence d'intelligence ? Il met ainsi en avant l'importance de la vérité, son caractère splendide. Cependant, il estime que l'Homme, son âme et son intelligence ne sont pas à la hauteur, trop faibles pour y accéder. Pourtant, Aristote, en tant que philosophe, est à la recherche de cette vérité. Cherche-t-il à se faire du mal ? [...]
[...] Une vérité placée sous le signe de la dualité La vérité est d'autant plus placée sous le signe de la dualité en ce sens qu'il faut être au moins deux pour la découvrir et qu'elle se distingue de la réalité. A. Une recherche collective nécessaire Aristote estime que la découverte de la vérité ne peut être un travail individuel. Cette découverte nécessite le travail d'au moins deux personnes, d'au moins un duel. Ce doit être un travail collectif. C'est la réunion des efforts et des pensées de chacun qui permet d'atteindre un « résultat considérable ». [...]
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