réflexion, métaphysique, l'Être, limites, vérité, nature, compréhension, pensée humaine
La métaphysique se développe à partir de la révélation inaperçue de l'Être : la vérité de l'Être est le fondement sur lequel elle s'appuie. « Une pensée qui pense la vérité de l'Être ne se contente plus de la métaphysique, mais elle ne pense pas pour autant contre la métaphysique. » Si la métaphysique est l'élément premier de la philosophie, elle n'est pas l'élément premier de la pensée, tournée vers l'Être.
[...] Elle nomme l'Être et vise l'étant en tant qu'étant. ») La métaphysique est presque un obstacle à la compréhension de la relation de l'Être à l'essence de l'homme : retrait de cette relation et oubli de ce retrait (ancrage). Angoisse devant le destin de l'Être à l'oubli : celui qui veut penser l'Être doit d'abord se rendre compte de son effacement dans la pensée humaine. Cet oubli est même essentiel dans la relation de l'Être à l'homme. La question « Qu'est-ce que la métaphysique ? [...]
[...] » est donc essentielle pour s'approcher de l'Être. Pour cela, il faut que la pensée se fasse plus pensante : moins représentative et éclairante, plus pensée comme « événement de l'Être », et donc plus proche de celui-ci. Son utilité ? La pensée se rapprochant de l'Être est plus pure, se rapporte à la nature de la pensée elle-même. Emploi du terme Dasein pour désigner à la fois la relation de l'Être à l'essence de l'homme (intrinsèquement liée à la question de la vérité de l'Être) et le rapport essentiel de l'homme à l'ouverture de l'être comme tel. [...]
[...] Qu'est-ce que la métaphysique ? Descartes affirmait « ainsi toute la philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la Métaphysique, le tronc est la physique, et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences . » La métaphysique et la vérité de l'Être La métaphysique pense l'étant en tant qu'étant. L'étant est dans la lumière de l'Être, que la métaphysique éclaircit indirectement en représentant l'étant (ainsi elle ne se tourne pas vers l'Être en tant qu'Être). [...]
[...] Mais comme elle ne s'y intéresse pas directement, elle ne pense pas l'Être dans son essence, sa vérité. : il y a dérivation. « l'essence de la vérité n'apparaît toujours à la métaphysique que sous la forme déjà dérivée de la vérité de la connaissance et de son énoncé. » Le dévoilement (alèthéia) est peut-être plus originel que la veritas. Dévoilement comme indication sur l'essence non pensée de l'Être. En ce sens, la pensée métaphysique, qui représente, ne peut pas atteindre cette essence. Vérité de l'Être qui demeure tue à la métaphysique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture