La religion, parce qu'étant une des composantes primitives des civilisations, est une caractéristique anthropologique de l'homme. Elle s'est imposée aux hommes, devant l'inexplicable et l'imprévisible des phénomènes naturels auxquels l'homme était soumis. Elle s'est développée par la conscience naturelle des hommes, selon « un principe inné de justice et de vertu » dont Rousseau fait mention dans "Émile ou de l'éducation". Elle trouve donc son origine dans l'explication de phénomènes considérés comme surnaturels, et se développe parce que régissant la société humaine par des lois morales universelles.
Dans quelle mesure la religion permet-elle à l'homme d'échapper à l'angoisse et au désarroi ? L'angoisse ne saurait être une angoisse du moment présent. Elle peut se définir comme l'inquiétude vis-à-vis d'un évènement à venir qui demeure inconnu, et par là-même inquiétant. Il en va ainsi du trac des acteurs ; l'appréhension de ce qui va se passer sur la scène provoque en eux un malaise physique et psychique, qui disparaît à l'instant où ils entrent en scène. En effet, quelle inquiétude y-a-t'il quant à l'instant présent ?
[...] Dans quelle mesure la religion permet-elle à l'homme d'échapper à l'angoisse et au désarroi ? Introduction La religion, parce qu'étant une des composantes primitives des civilisations, est une caractéristique anthropologique de l'homme. Elle s'est imposée aux hommes, devant l'inexplicable et l'imprévisible des phénomènes naturels auxquels l'homme était soumis. Elle s'est développée par la conscience naturelle des hommes, selon un principe inné de justice et de vertu dont Rousseau fait mention dans "Emile ou de l'éducation". Elle trouve donc son origine dans l'explication de phénomènes considérés comme surnaturels, et se développe parce que régissant la société humaine par des lois morales universelles. [...]
[...] Dans quelle mesure la religion permet-elle à l'homme d'échapper à l'angoisse et au désarroi ? L'angoisse ne saurait être une angoisse du moment présent. Elle peut se définir comme l'inquiétude vis-à-vis d'un évènement à venir qui demeure inconnu, et par là-même inquiétant. Il en va ainsi du trac des acteurs ; l'appréhension de ce qui va se passer sur la scène provoque en eux un malaise physique et psychique, qui disparaît à l'instant où ils entrent en scène. En effet, quelle inquiétude y-a-t'il quant à l'instant présent ? [...]
[...] Selon Marx, [la religion] est l'opium du peuple ; comme une drogue, elle masque la détresse réelle mais ne l'abolit pas. Au contraire, en créant un "bonheur illusoire elle aggrave la détresse réelle et entrave le bonheur réel de l'homme. II. Mais la religion enferme l'homme dans une angoisse nouvelle La mort de Dieu est une aurore spirituelle pour l'homme Le Dieu ancien est mort, nous nous sentons illuminés d'une aurore nouvelle (Nietzsche) Pour Epicure, la religion est une entrave à la sérénité de l'âme. [...]
[...] L'image de la continuation de la vie après la mort s'oppose à la certitude de mourir. C'est une réaction instinctive de survie qui donne un sens à la vie et prémunit de cette manière contre l'angoisse de la mort, qui n'existe pour ainsi dire plus. La religion apaise l'angoisse humaine Face à la détresse infantile, l'enfant s'est réfugié dans les bras d'un père protecteur et aimant. Le fait que cette détresse dure toue la vie a fait que l'homme s'est cramponné à un père [ ] cent fois plus puissant. [...]
[...] Libéré de toute conscience morale, l'homme n'a plus de raison de subir angoisse et désarroi. Le remords, c'est fauter une seconde fois. (Spinoza) L'homme doit saisir l'instant le simple bonheur d'exister ; voici ce que conseille Epicure. Nous nions en Dieu la responsabilité : c'es en cela [ ] seulement que nous sauvons l'humanité. (Nietzsche) Puisqu'il n'y a pas de volonté transcendante, le devenir n'est ni bon ni mauvais. Le fait est qu'il est. Ainsi, tout ce que l'on fait ne peut être jugé. [...]
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