Pour beaucoup, l'histoire est une science qui ne peut déroger à certaines règles. Cependant, les historiens n'ont pas toujours une opinion commune et unanime sur certains faits historiques. Il suffit de prendre comme exemple le Moyen-âge qui a longtemps fait débat au XXème siècle : le système reposait-il, comme le pensaient certains historiens adhérant aux doctrines marxistes, sur la lutte des classes ? Il fut mis en évidence bien plus tard que la lutte des classes ne pouvait s'apparenter à cette époque historique.
Le sens actuel de l'histoire, c'est la science du passé de l'homme, généralement limitée à la connaissance des sociétés pratiquant l'écriture. Mais cette dimension scientifique peut-elle être aussi sûre que le sont les mathématiques ou la physique ? Selon Aristote, une science doit toujours porter sur des objets universels et nécessaires, et l'on peut prétendre posséder la science quant à un objet quand on peut énoncer sa ou ses diverses causes (le « pourquoi » de cet objet et de son existence). D'autre part, on sait que la science doit être universelle, et ce aux deux sens du terme : elle doit être toujours vraie, mais aussi vraie pour tous. On dira aussi en ce sens qu'elle doit être « objective », c'est-à-dire ne pas dépendre d'une subjectivité particulière, ni varier selon les individus. Une science humaine est-elle ou non conforme à ces divers critères de scientificité ? Ainsi, dans quelle mesure peut-on dire que l'histoire est une science ?
Nous verrons d'abord en quoi l'histoire peut s'apparenter à une science puis que, de par les divergences d'opinions et le manque de documents sur certains faits, l'histoire et la science doivent être distinguées.
[...] Dans quelle mesure peut-on dire que l'histoire est une science ? Pour beaucoup, l'histoire est une science qui ne peut déroger à certaines règles. Cependant, les historiens n'ont pas toujours une opinion commune et unanime sur certains faits historiques. Il suffit de prendre comme exemple le Moyen-âge qui a longtemps fait débat au siècle : le système reposait-il, comme le pensaient certains historiens adhérant aux doctrines marxistes, sur la lutte des classes ? Il fut mis en évidence bien plus tard que la lutte des classes ne pouvait s'apparenter à cette époque historique. [...]
[...] Aujourd'hui, en Argentine, par exemple, malgré la crise qui y sévit, le régime reste démocratique. Plusieurs autres éléments doivent être pris en compte, comme le retour du nationalisme, par exemple. Mais joue également le fait qu'il soit impossible d'expérimenter l'histoire. On peut vérifier par l'expérience la loi de la gravitation. En est-il de même pour les guerres, les famines ou les crises économiques ? Un événement est non répétitif. On ne peut établir de lois à partir de celui- ci (ce qui est portant le cas des sciences exactes). Ex : 11 septembre 2001. [...]
[...] Il pose des hypothèses tout comme en science, puis observe les faits avant de conclure. Enfin, il n'existe pas de réalité historique toute faite avant que la science historique, comme toute science, crée ses concepts en définissant son domaine d'investigation et recherche la vérité. Mais il y aura toujours un peu de subjectivité et c'est pourquoi il est nécessaire de distinguer la science de l'histoire. II) Ce n'est pas une science Par définition, une science ne peut être qu'objective. Or interfère très souvent la subjectivité de l'historien. [...]
[...] L'historien est collecteur de faits mais l'histoire même des historiens montre que deux historiens de deux endroits différents ne racontent pas la même histoire. Leur vision des faits est empreinte de cette déformation induite par leur subjectivité. Sa subjectivité faussera peut-être une vérité que l'on pourrait qualifier de scientifique. Ainsi, ce qui est en jeu est bien le problème de l'observation directe du passé. Comme le passé n'est pas observable, nous ne pouvons pas juger la vérité du discours de l'historien. [...]
[...] Sans le succès et la contrainte, il lui manque deux indicateurs de marche vers la vérité. Chaque fois que les documents lui manquent, elle ne peut imaginer ce qui lui manque et propose alors un savoir non justifié. L'histoire a acquis une dimension scientifique par sa méthode d'investigation ou encore par la justification de ses conclusions grâce à différents documents. Pourtant, la subjectivité de l'historien, le problème de l'observation directe du passé et de la méthode expérimentale ou encore le fait que l'histoire n'obéisse pas à un déterminisme absolu sont autant d'obstacles pour dire que l'histoire est une science. [...]
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