conscience, source de liberté, liberté, source de contraintes, Homme, connaissance
La conscience peut être définie simplement comme la connaissance qu'a l'Homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. Cette dernière possède plusieurs facettes inséparables qui sont la conscience psychologique et la conscience morale. Ainsi, elle est une caractéristique de l'Homme et lui permet entre autres de faire des choix. C'est grâce à cette qualité qu'on peut la mettre en relation avec la notion de liberté qui sera limitée dans un premier temps par les trois étapes qui caractérisent toute action : le savoir, la vouloir et le pouvoir.
[...] Dans quelle mesure peut-on dire que la conscience est source de liberté ? La conscience peut être définie simplement comme la connaissance qu'à l'Homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. Cette dernière possède plusieurs facettes inséparables qui sont la conscience psychologique et la conscience morale. Ainsi, elle est une caractéristique de l'Homme et lui permet entre autres de faire des choix. C'est grâce à cette qualité qu'on peut la mettre en relation avec la notion de liberté qui sera limitée dans un premier temps par les trois étapes qui caractérisent toute action : le savoir, la vouloir et le pouvoir. [...]
[...] C'est en nous libérant de notre condition misérable que notre conscience est source de liberté. Mais cette pensée de Pascal peut être contestée sur un point, est- ce que la liberté que nous devrions toujours avoir grâce à notre conscience est invariablement présente ? Pouvons-nous toujours mettre en application notre volonté ? Et celle-ci est-elle toujours le fruit de notre réflexion ? Poussons à présent le raisonnement un peu plus loin. Il est vrai que notre conscience nous insuffle une volonté, caractéristique de la liberté. [...]
[...] La conscience psychologique est donc indispensable pour que nous sachions en vue de choisir et de ce dernier va découler une volonté d'accomplir cette action. Cette volonté nous définit comme libres. Si nous nous référons à notre définition simple de la liberté, les deux premiers piliers sont donc en place grâce à la conscience qui nous permet de savoir et de vouloir. En outre, Pascal écrit dans Les Pensées : Toute notre dignité consiste [donc] en la pensée. Or comme nous l'avons vu précédemment notre conscience nous permet la pensée et d'après cette phrase, notre conscience est le fondement de notre dignité humaine. [...]
[...] Notre volonté est par conséquent soumise à des facteurs réducteurs parfois indépendants de cette dernière et pour cette raison, nous pouvons dire que notre liberté sera toujours conditionnée, voire réduite par ces conditions, Leibniz. Ainsi la conscience est nécessaire, mais pas suffisante pour être source de liberté. De plus, dans la première partie nous parlions de notre capacité de faire des choix, ce qui faisait de nous des êtres libres en apparence. Mais nos souvenirs ont pris forme grâce à d'autres personnes ou choses au sein de la société généralement. [...]
[...] Elles ne le sont pas au même titre que celles qui étaient conscientes de ce qu'elles faisaient, et la difficulté est de savoir si ladite personne l'a fait de son propre gré ou non. C'est donc une question importante et difficile de cerner conscience et liberté encore aujourd'hui. Pour conclure, nous avons vu le caractère nécessaire, mais insuffisant de notre seule conscience. Il est vrai qu'elle est un privilège en étant à la base d'un choix qui nous libère de notre condition misérable. [...]
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