Tout d'abord, Merleau-Ponty définit l'homme. Pour lui, ce n'est pas dans la capacité à développer une ?seconde nature, économique, sociale et culturelle? que l'homme se découvre, mais bien dans sa capacité à aller au-delà des simples objets créés par la nature et en leur donner une structure unique et entièrement nouvelle (...)
[...] Dans son oeuvre, Merleau-Ponty pose le problème du travail humain. Très différent du mode de survie animal, il définit l'homme et le fait entrer dans une catégorie particulière. En effet, l'homme est capable d'utiliser des objets déjà existants, notamment dans la nature, pour en faire de nouveaux. Cependant, on peut se demander dans quelle mesure celui-ci innove. L'auteur ne répond pas à cette interrogation mais il est certain que l'homme tire forcément sa source de la nature, autrement dit, il ne peut s'en dégager complètement. [...]
[...] Ileput, par ce moyen, prendre “possession d'un espace et d'un temps indéfinis” et donc établir la reconnaissance du monde qui l'entoure “sous une pluralité d'aspects”. L'auteur peut ainsi conclure sur la dialectique humaine dans ces différentes perspectives, ce qui en fait d'après lui un concept ambigu. En effet, la dialectique s'encre profondément dans la société et dans la culture où elle trouve ses racines, son origine. Mais les structures sociales et culturelles sont aussi, inversement, le fruit de cette dialectique humaine. [...]
[...] En effet, vers où tend ce développement des instruments et l'homme peut-il indéfiniment en créer de nouveaux ? Si tel est le cas, prise de possession d'un espace et d'un temps indéfinis” par l'homme deviendrait alors impossible. Mais Merleau-Ponty a raison et pose une idée essentielle lorsqu'il affirme que la dialectique humaine contribue à maintenir et surtout à faire avancer les structures sociales ou culturelles. A travers cette idée, le philosophe pose la notion de particularité du travail humain, qui va bien au-delà de la nature biologique. [...]
[...] Mais à travers sa pensée, quel est le véritable problème posé par Merleau- Ponty et comment celui-ci fait-il pour démontrer sa thèse? Le philosophe développe ainsi sa doctrine en trois points. Définissant dans un premier temps ce qui fait l'homme, sa capacité à créer de nouvelles structures, l'auteur démontre ensuite sa thèse en prenant un exemple concret dans la nature, le singe, et en l'opposant par son attitude à l'homme. Il conclut enfin sur la dialectique de l'homme qu'il juge ambigüe et point les différents aspects de celle-ci. Tout d'abord, Merleau-Ponty définit l'homme. [...]
[...] Il se sert de ce que lui offre la nature, les structures préexistantes, et façonne grâce à elles des structures lui permettant de progresser. Il fait donc exception à l'ordre naturel et même le dépasse. Dans un second temps, Merleau-Ponty va donc s'efforcer de nous prouver ce qu'il avance en opposant l'homme au singe. En effet, le singe cueille une branche dans le seul but de l'utiliser tel quelle. Il est “capable de conférer à un objet de la nature une valeur fonctionnelle” mais ne peut en aucun cas l'utiliser dans un autre but que son sens premier, un bâton. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture