Merleau-Ponty conteste très fortement, par se première phrase, l'idéologie du progrès selon laquelle se perfectionne sans arrêt et que la science, la technique apporte le bonheur universel. Le progrès n'est donc pas une fin en soit, il n'est pas systématique. Pour nuancer son analyse il confronte le nécessaire au probable et au possible. Vraisemblablement, l'expérience, c'est-à-dire tout ce qui est appréhendé par le sens, la science, la technique permettra à l'homme de s'améliorer. Cependant il est possible que l'humanité commette des erreurs et que les progrès n'aient pas toujours des conséquences positives. Ainsi, dans son introduction, Merleau-Ponty expose des idées qui sont de moins en moins tranchées. Ses idées deviennent au fur et à mesure des hypothèses, si bien que le progrès n'est plus présenté comme source d'amélioration, de perfectionnement mais d'aggravation de la condition humaine (...)
[...] Le malheur ne sera pas banni mais ce sera l'homme qui aura voulu son malheur tout comme son bonheur. En ce sens, il se rapproche de l'analyse de Weil. [...]
[...] L'homme et sas vie n'est pas que la mise en valeur de certains éléments par rapports à d'autres. Ainsi expliquer le génie de De Vinci par son homosexualité refoulée c'est réduire son identité à se sexualité. De même, penser que son talent provient d'un don de Dieu est tout inexact. Ces explications soit par l'inférieur soit par le supérieur reviennent à exclure toute autonomie de l'homme et à donner du sens à quelque chose qui n'en a pas. Le progrès est le fruit du hasard car la vie humaine est ne succession de coïncidences. [...]
[...] Cournot parle de philosophie transcendant, ambitieuse, hypothétique car ce jeu d'aller et retour (présenté par Merleau-Ponty) empêche toute fin de l'histoire. Il est vrai que la création de machines de guerre, les découvertes scientifiques sont des formes de progrès mais au péril de l'humanité (la bombe atomique a té plus de personnes, les nazis torturaient des déportés en effectuant des expériences sur eux). De plus l'histoire n'est q'une succession de hasard, alors comment peut-on prévoir sa fin. Merleau-Ponty ne cède pas à cette illusion rétrospective c'est-à- dire q'il ne repère pas dans le passé ce qui préfigure le présent. [...]
[...] Cournot tout comme Ponty ne disent pas que l'homme ne peut pas progresser mais ils perçoivent les détournements du progrès scientifiques, techniques, intellectuels tels que le scient scientisme et l'asservissement de la recherche à des fin douteuses (la Shoah n'aurait pas été possible si les nazis n'avaient pas inventé des chambres à gaz et des crématoires pour tuer par milliers les Juifs). Cette idéologie du progrès renvoie à la fin de l'histoire de l'humanité. Pour les prêcheurs en faveur du progrès, l'histoire de l'homme a un but et une interprétation possible : l'homme libéré de toute contrainte pet être enfin heureux. Le progrès est inéluctable. Pour les fatalistes également, l'histoire de l'homme est déjà écrite et conduit a bonheur universel (cette pensée est reliée à la volonté divine et à la Providence). [...]
[...] Cette idée tout de suite contestée par le mais (l.7) Il révèle que l'homme est capable r meilleur comme du pire. Merleau-Ponty utilise ne rythme binaire pour décrire l'homme (aussi bien que ligne 7-8 ; tantôt tantôt l.12-13 ; aussi loin que l.14) tantôt comme un être dont on connaît toutes les caractères définis l.5) tantôt comme une être plein e surprises où des évènements imprévisibles se produisent lieu de la contingence l.12). Il explique ce dualisme constant de l'humanité par l'origine de son existence. [...]
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