Commentaire d'un extrait de La querelle de l'existentialisme, de Merleau-Ponty, sur la position de l'homme dans le monde et à sa liberté totale ou partielle.
[...] Merleau-Ponty : La querelle de l'existentialisme Commentaire du texte Introduction L'homme n'est pas déterminé par sa génétique et par la société, il n'est pas une chose parmi les choses. Il n'est pas non plus un esprit absolu complètement indépendant du monde dans lequel il vit. L'auteur, phénoménologue du 20ème siècle, critique ces deux thèses extrêmes pour nous proposer la position médiane : la condition humaine est particulière : la conscience de l'homme lui permet de prendre ses distances par rapport par rapport au monde pour le déchiffrer et l'interpréter, mais elle ne lui permet pas d'en être complètement détaché, l'homme est inséré dans le monde, il y a des attaches corporelles et sociales sa liberté réside dans son intentionnalité vis à vis du monde. [...]
[...] En ce cas, nous n'aurions aucune possibilité de liberté, aucun pouvoir sur le monde, aucune connaissance; nous serions comme les animaux, nous obéirons à des instincts, ou bien nous serions simplement comme une chaise ou une table Le second point de vue rejeté est celui de l'idéalisme (Platon, Descartes, Hegel) qui présente l'homme comme un esprit entièrement libre de son corps et des influences du monde s'il le veut (Descartes : Je suis une chose qui pense Le cogito transcendantal) (Hegel : la conscience théorique forte préfère la mort à l'esclavage). Merleau-Ponty critique ces idées dans la dernière partie: si on admet l'idéalisme, nos attaches corporelles et sociales sont incompréhensibles. On ne peut comprendre pourquoi par exemple Platon justifie la pédérastie ou pourquoi Descartes veut ouvrir la voie aux sciences et rénover la philosophie. L'auteur nous propose donc la position de la phénoménologie à laquelle il adhère et qui est aussi celle de l'existentialisme qui en dérive (Sartre). [...]
[...] Merleau-Ponty, La querelle de l'existentialisme : l'homme dans son environnement Commentaire de Philosophie portant sur un extrait de La querelle de l'existentialisme ouvrage rédigé par Maurice Merleau-Ponty relatif à la position de l'homme dans le monde et à sa liberté totale ou partielle. Texte étudié Il y a ( . ) deux vues classiques. L'une consiste à traiter l'homme comme le résultat des influences physiques, physiologiques et sociologiques qui le détermineraient du dehors et feraient de lui une chose entre les choses. [...]
[...] Sartre: L'homme est fondamentalement libre, mais il rencontre des limites naturelles et historiques et c'est par rapport à celles-ci qu'il manifeste son intentionnalité et sa liberté. Conclusion La conscience humaine appartient donc au monde puisque l'homme a un corps et qu'il vit dans le monde, mais son intentionnalité lui permet de posséder une certaine liberté. Pour les phénoménologues et les existentialistes, il faut parler de condition humaine l'homme arrive au monde dans un certain environnement naturel et dans une société dans laquelle il va vivre avec les autres hommes. Mais les consciences ne sont-elles pas plus ou moins libres selon leur degré de réflexion ? [...]
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