Lorsque Hume parle de la sympathie entre hommes, il fait référence à l'interdépendance des hommes, qui, selon lui, plus naturellement encore que les autres animaux qui présentent des phénomènes de regroupement, éprouvent le besoin vital de vivre en société. Mais la vie de société demande en contre partie le respect de règles communes à tous ses membres. Naît ainsi l'idée de devoir, et par conséquent, s'invente la punition, un acte désagréable fait par amour dans le sens où la punition doit permettre à l'être puni de s'améliorer : devenir conforme à la société et donc pouvoir en rester membre. Se pose alors la question du mensonge.
[...] Suivant cette réflexion, le mensonge est certes un mal de la société, mais pas à mal à éradiquer : il lui est nécessaire avant tout à l'échelle de l'individu, il constitue, paradoxalement, les premiers échanges de deux individus inconnus l'un de l'autre. Comme on le remarque par le discours de Platon ou encore celui de Xénophon, la démocratie est un système politique qui a suscité de nombreux débats. Effectivement peut se poser le problème de la compétence des détenteurs du pouvoir. Le peuple entier dans sa diversité, ses différents domaines de compétence et éruditions variées, est il capable de gérer un état ? L'enjeu de la démocratie est sans doute l'éducation gratuite, laïque et obligatoire. [...]
[...] Ceci permet alors différents niveaux de mensonges. Je penses alors à la pièce le chemin solitaire où un jeune homme issue de l'adultère sans que son père ne le sache dit être un mensonge. Effectivement, le jeune homme en question est issu d'une tromperie, et nous voyons ce jeune homme nécessairement sous angle mensonger, celui que nous offre le metteur en scène, et en plus ce n'est pas le jeune homme que l'on croit mais un acteur, qui nous trompe en se faisant passer pour un autre. [...]
[...] On a affaire au mensonge politique. Machiavel écrit que le prince ne doit pas tenir sa promesse lorsqu'elle est nuisible : il est nécessaire de posséder parfaitement l'art de simuler et dissimuler C'est à dire que celui qui gouverne doit savoir mentir. Ce type de mensonge est une réalité, et conditionne la démocratie, car il permet une communication entre électeurs et élus nécessaire qui ne saurait exister dans la véracité, trop dense et complexe, tout comme un professeur de mathématique, malgré son haut niveau de formation, ne serait pas capable de comprendre les démonstrations des plus grands mathématiciens. [...]
[...] Que ce soit à une échelle familiale, ou nationale, ce type de mensonge est un danger pour la cohésion sociale, car il divise : il y a ceux qui manipulent et profitent, et ceux qui sont trompés. Cicéron expose ce type de mensonge comme crime : il fait mention d'un marchand qui augmente les prix de ses marchandises car le peuple cri famine et qu'il ne sait pas que d'autres marchands arriveront - tandis que celui là le sait. Abordons le cas de l'art. L'art est par défaut un mensonge par omission, mais ayant pour particularité de ne pas présenter le même danger. [...]
[...] Enfin, le mensonge est encore présent dans les inventions de l'homme Le phénix. Qu'est ce qu'un phénix ? Nous voici tout à coup jetés dans la menteuse antiquité presque dans la mythologie De manière plus visible encore, la politesse, règle essentielle de la cohésion sociale, instaure un rôle primordial au mensonge dans la société, pourtant vu jusque là comme son destructeur. Effectivement, ces réflexes, d'abord difficiles à mettre en place, donc bien peu naturels, se traduisent souvent par des paroles dont le sens est convenu, qu'on ne réfléchis pas, et peu sincères. [...]
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