Les concepts de temps et de mémoires semblent étroitement liés. Pourtant, des considérations trop générales amalgament ces notions, et il convient d'en restaurer les principes. Cependant, à la question de la perception du temps, on ne visualise le temps qu'à travers le souvenir qu'on en n'a ou plus l'enchaînement des souvenirs que nous avons fixés dans le temps.
En revanche, considérer le temps comme un écoulement d'étapes perçues et désormais passées est peut-être un raccourcis. Et alors que la mémoire nous « joue des tours », peut-on penser la même chose du temps. Quelle serait alors le rapport de dépendance entre la mémoire et le temps ? Le temps n'est-il perçu que via des souvenirs ou est-il inscrit en nous, dans notre subjectivité au temps ? (...)
[...] Ainsi, on peut se demander si la mémoire peut-être un outil de captation du temps, et si oui, comment elle agît. Premièrement, il faut bien distinguer plusieurs types de mémoires. Car en effet, la mémoire n'est pas qu'individuelle et peut se révéler sous d'autres angles. On s'intéressera notamment à la mémoire de la communauté et à la mémoire de l'individu. De cette première, l'Homme a toujours eu la nécessité de s'en servir. L'Histoire commune est façonnée de manière à retracer le parcours et les événements qui l'accompagnent d'un groupe d'individus. [...]
[...] Mais quelle est cette mémoire ? Elle peut aussi être de différentes natures : par exemple, on peut s'intéresser à la mémoire dite immédiate, instantanée. Cette mémoire est caractéristique, a priori d'un effort sur le présent. Elle désigne la captation par la mémoire d'instants. Mais ceci est faux, car cela reviendrait à dire que le temps n'est qu'une succession d'instants, ce qui est irrecevable, vu que chaque instant présent est déjà passé quand il passe, à la manière du flocon de neige qui fond dès qu'on le saisi. [...]
[...] Dissertation Sujet : Le temps n'est-il que mémoire ? Les concepts de temps et de mémoires semblent étroitement liés. Pourtant, des considérations trop générales amalgament ces notions, et il convient d'en restaurer les principes. Cependant, à la question de la perception du temps, on ne visualise le temps qu'à travers le souvenir qu'on en n'a ou plus l'enchaînement des souvenirs que nous avons fixés dans le temps. En revanche, considérer le temps comme un écoulement d'étapes perçues et désormais passées est peut-être un raccourci. [...]
[...] Le temps est-il perçu identiquement par un individu et par un groupe ? Comme tout objet inclus dans son essence la dimension temporelle, on peut penser que ce temps reflété puisse être capté de différente manière selon qu'il soit apprécié sous tel ou tel angle de perception. Ainsi, le temps peux se dédoubler pour que d'une part il suive son parcours habituel au présent, et que de l'autre part il puisse être arrangé dans la mémoire collective. En effet, le pouvoir d'une communauté peut faire en sorte de modifier ce temps parallèle, comme l'ont par exemple fait les Aztèques en ré-écrivant leur Histoire pour la glorifier et en effacer les imperfections. [...]
[...] Le temps est classiquement divisé en trois moments : le passé, le présent et le futur. Le passé et le futur se définissent pourtant autour du présent. D'ailleurs, Saint-Augustin se sert ce cette interdépendance pour montrer dans ses Confessions que le temps n'est pas, car le passé n'est pas encore et que le présent est un entre-deux. Le fait que passé et futur soient tournés vers le présent montre bien l'importance du présent. Il semble beaucoup plus intense et puissant dans les sensations que les deux autres temps. [...]
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