Descartes, "Méditations métaphysiques" : le fondement de la verité
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Le sujet que nous allons traiter relève de la philosophie de la connaissance ou épistémologie. Il s'agit de savoir sur quelles bases nous pouvons établir des connaissances vraies. Un fondement étant une connaissance de départ ou un premier principe à partir duquel découlent toutes les connaissances possibles, c'est-à-dire la vérité. Car la vérité est l'adéquation de nos pensées avec la réalité. Ce qui est vrai est nécessairement réel, encore faut-il avoir une connaissance de cette réalité vraie (...)
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Introduction
I) Le principe de toute connaissance est notre intelligence II) La recherche de la vérité doit être accompagnée d'un doute méthodique qui vérifie sa validité III) Le fondement de toute vérité est soit Dieu soit nous même grâce à notre pensée
Conclusion
Extrait du texte étudié
Archimède, pour tirer le globe terrestre de sa place et le transporter en un autre lieu, ne demandait rien qu'un point qui fût fixe et assuré. Ainsi j'aurai droit de concevoir de hautes espérances, si je suis assez heureux pour trouver seulement une chose qui soit certaine et indubitable. Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses ; je me persuade que rien n'a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente ; je pense n'avoir aucun sens ; je crois que le corps, la figure, l'étendue, le mouvement et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit. Qu'est-ce donc qui pourra être estimé véritable ? Peut-être rien autre chose, sinon qu'il n'y a rien au monde de certain. Mais que sais-je s'il n'y a point quelque autre chose différente de celles que je viens de juger incertaines, de laquelle on ne puisse avoir le moindre doute ? N'y a-t-il point quelque Dieu ou quelque autre puissance qui me met en l'esprit ces pensées ? Cela n'est pas nécessaire ; car peut-être que je suis capable de les produire moi-même. Moi donc à tout le moins ne suis-je point quelque chose ? Mais j'ai déjà nié que j'eusse aucun sens ni aucun corps. J'hésite néanmoins, car que s'ensuit-il de là ? suis-je tellement dépendant du corps et des sens que je ne puisse être sans eux ? Mais je me suis persuadé qu'il n'y avait rien du tout dans le monde, qu'il n'y avait aucun ciel aucune terre, aucuns esprits ni aucuns corps ; ne me suis-je donc pas aussi persuadé que je n'étais point ? Non certes : j'étais sans doute, si je me suis persuadé, ou seulement si j'ai pensé quelque chose. Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé, qui emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je suis, s'il me trompe ; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saurait jamais faire que je ne sois rien tant que je penserai être quelque chose. De sorte qu'après y avoir bien pensé et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition : je suis, j'existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit (...)
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Extraits
[...] Correction question du sujet texte de René Descartes : méditations métaphysiques, Dont le thème de ce dernier est la vérité, notre étude est donc composée (en relation directe avec ce texte), de trois parties principales qui sont : le principe de toute connaissance est notre intelligence II) la recherche de la vérité doit être accompagnée d'un doute méthodique qui vérifie sa validité. III) Le fondement de toute vérité est soit Dieu soit nous même grâce a notre pensée. [...]