Ce texte est un extrait de L'Être et le Néant. Cette oeuvre philosophique a été rédigée par Jean-Paul Sartre : un philosophe du XXème siècle. Le titre de l'oeuvre constitue une source importante dans la réflexion de Sartre sur le passage de l'existence consciente à la néantisation pure et simple. Dans cet extrait, l'auteur cherche à prouver et expliciter sa thèse selon laquelle la conscience se caractérise par sa distance à elle-même et à l'être ; c'est une décompression d'être. Plus simplement, le texte oppose ici deux modes d'être : celui de la chose (moi) et celui de la conscience (...)
[...] Pour arriver à ses fins, l'auteur met en relief le fait qu'il existe une véritable distance entre l'être et la conscience et qu'ils ne peuvent pas être qu'une unité indissoluble Se servant aussi de la caractéristique de toute conscience que d'être décompression d'être Sartre réalise la démonstration du passage de l'être au néant le plus absolu. L'utilisation de la mauvaise foi nous renvoie à l'énigme de la conscience. La possibilité qu'à toute conscience d'être de mauvaise foi est révélatrice du mode d'être de la conscience. Pour Sartre, la mauvaise foi est la voie royale qui mène à la conscience. Elle consiste à poser sa transcendance comme facticité et sa facticité comme transcendance. Par la mauvaise foie, la conscience se défend contre sa propre inconsistance, contre l'angoisse de sa liberté. [...]
[...] Chapitre Les conduites de la mauvaise foi L'être et le Néant, Jean- Paul Sartre Ce texte est un extrait de l'Être et le Néant. Cette œuvre philosophique a été rédigée par Jean-Paul Sartre : un philosophe du XXème siècle. Le titre de l'œuvre constitue une source importante dans la réflexion de Sartre sur le passage de l'existence consciente à la néantisation pure et simple. Dans cet extrait, l'auteur cherche à prouver et expliciter sa thèse selon laquelle la conscience se caractérise par sa distance à elle-même et à l'être ; c'est une décompression d'être. [...]
[...] Pour arriver à cela, ce dernier utilise un plan progressif. Dans un premier temps, il nous présente l'en soi qui qualifie l'existence de toute chose. Il vient ensuite la caractérisation de la conscience comme rapport à quelque chose, avec l'expression décompression d'être Puis, il arrive un passage capital entre l'être et le néant. Pour Sartre, lorsqu'il y a regard réflexif sur la conscience, cela altère cet état de conscience. Cela revient à dire que si je m'amuse et qu'à ce moment même je prends conscience de cet amusement, alors je ne suis plus amusé. [...]
[...] Jean-Paul Sartre insiste particulièrement sur ce point précis. A plusieurs reprises, ce dernier emploie des termes tels que l'être et la conscience ne coïncide pas absence d'adéquation Il emploie un terme propre à sa philosophie : l'en soi L'en soi, selon Jean-Paul Sartre, est ce qui caractérise l'être ; il nous dit à juste titre que l'être est ce qu'il est On voit bien que l'être et la conscience sont séparés ; ils forment une sorte de distance. Ceci est repris à la fin du texte grâce à la formule : le sujet et l'attribut sont radicalement différents ( ) Afin de nous montrer le bien fondé de son raisonnement, l'auteur donne l'exemple d'une table. [...]
[...] Pour lui-même, elle est une décompression d'être Cette expression est fondamentale dans le raisonnement de l'auteur. A travers le terme décompression il entend par-là montrer qu'à tout moment, la conscience peut s'arracher à elle-même, s'envoler, exploser littéralement et donc marquer et caractériser un trait très particulier de la conscience qui est celui de son intentionnalité, à savoir son rapport perpétuel qu'elle entretient avec le sujet et elle-même. La conscience est jugée comme transcendance dans cet extrait lorsque l'auteur écrit qu'elle ne peut être définie comme coïncidence avec soi. [...]
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