Pour Hegel et Marx, le travail permet de se réaliser en tant qu'être humain. La conscience est une caractéristique essentielle de l'Homme (jugement et volonté libre). Le travail est l'expression de cette activité consciente. Pour Marx, le travail n'est pas simplement lié au besoin. Le travail va être dissocié des besoins car l'Homme va toujours aller plus loin. Par exemple, le boulanger va créer différents pains et faire ressortir son côté artistique. L'Homme transforme le monde extérieur mais aussi sa propre personne. Le salariat est une organisation animale. Le salaire devient la finalité du travail car il assure les besoins. Il faut soit réformer le système travail soit réduire le temps de travail pour augmenter le temps où on existe en tant qu'être humain.
[...] Ici, le travail, n'est plus une fin mais un moyen. C'est pourquoi dès que nos besoins sont satisfaits nous le fuyons. Nous pouvons alors nous reposer ou faire n'importe quoi d'autre où nous avons le sentiment de s'accomplir plus librement plutôt que de travailler. Quand le salaire devient le but du travail, je ne fais plus que travailler pour vivre, pour rester un être vivant c'est-à-dire un animal. Marx exprime ainsi l'inversion des valeurs qu'il dénonce : On aboutit donc à ce résultat que l'Homme (travailleur) ne se sent agir librement que dans ses fonctions animales : se nourrir, se reproduire, boire ou encore, au plus, dans son habitation, dans sa façon de s'habiller Au contraire dans ses fonctions proprement humaines il se sent animal : ce qui est animal devient humain, ce qui est humain devient animal C'est Marx qui a souligné la spécificité du travail humain qui implique un plan et un projet spirituel, et se différencie ainsi de l'opération animale. [...]
[...] Marx ne pense pas que la Révolution soit nécessaire pour abolir le capitalisme, il pense que c'est un système vicié qui se détruira par lui-même. Le travail s'oppose au jeu qui est une activité désintéressée; il se distingue de l'effort qui peut être désordonné; il se caractérise par son caractère de contrainte (on travaille par devoir et par nécessité sociale) et par sa forme d'action réglée. Ainsi le travail est apparu pour une nécessité «naturelle»: l'homme a du s'adapter en transformant la nature, pour combler ses besoins. [...]
[...] La réduction de la journée de travail est la condition fondamentale Comme si en définitive, il fallait faire l'impasse sur le projet de redonner au travail sa dimension de libre activité, comme si en conséquent seul la réduction du temps de travail pouvait répondre à l'exigence de ménager une place en ce qu'il y a d'humain en l'Homme. II) TRAVAIL ET VALEUR Il s'agit de dégager les grandes étapes de l'analyse du capitalisme que Marx développe dans le livre 1 du Capital. Ce qui caractérise la production capitaliste c'est l'immense accumulation de marchandises. Il analyse comment une chose qui par ses propriétés satisfait des besoins humains acquiert une valeur. Marx opère une distinction entre la valeur d'usage d'une marchandise et sa valeur d'échange. [...]
[...] Dans le système du salariat, la force de travail devient une marchandise que l'on échange contre un salaire. Travailleur force de travail capitaliste Travailleur ( salaire ( Capitaliste Réciprocité des échanges échanges équitables L'échange devient inéquitable Pas de réciprocité des besoins travail non qualifié travail à la chaîne Les travailleurs/prolétariat ont besoins d'un salaire pour vivre. Le capitaliste n'a pas besoin d'un ouvrier plus qu'un autre contrat inéquitable, travail à perdre. Pour résoudre cette difficulté, Marx propose la mise en commun des moyens de production pour que le produit du travail revienne aux travailleurs. [...]
[...] Cette valeur est déterminée par les besoins de cette chose. La valeur d'échange apparaît quand les marchandises doivent être échangées c'est-à-dire quand on doit les comparer entre elles alors qu'elles n'ont rien en commun. Ces marchandises doivent être échangé selon leur juste valeur sinon l'échange serait un vol et ne serait à l'avantage de personne (celui qui veut voler lorsqu'il vend sera à son tour volé lorsqu'il achète). L'argent apparaît comme le moyen de comparer ces choses qui ont à priori rien en commun (cf. [...]
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