Du latin Tripalium (« instrument à trois pieux » servant à l'immobilisation et à la torture), le terme de travail s'applique à l'origine à toute activité faite de peine et de souffrance, des affres du supplice au labeur contraignant que l'on fait « à la sueur de son front », en passant par des douleurs du « travail d'accouchement ». Toutefois, dans certains cas, le travail peut correspondre à la vocation d'un individu, à ses tendances les plus profondes (création artistique, philosophique ou scientifique): du point de vue psychologique, il ne se distingue alors plus du jeu. Selon Marx le travail serait propre à l'homme.
Ainsi, dans ce texte Marx s'interroge sur la spécificité du travail humain. Marx commence alors par définir la notion du travail pour ensuite essayer de trouver la particularité du travail chez l'homme. C'est en faisant une comparaison avec l'animal que Marx en tire la conclusion que le travail serait spécifique à l'homme (...)
[...] Il se libère d'abord du besoin, il réalise son projet, se libère de la nature et libère donc ses capacités. Deuxièmement, le travail donne naissance à un monde artificiel témoignant en même temps que l'homme s'invente lui-même son monde. Ainsi, en travaillant la nature l'homme la transforme et se transforme lui-même. Pour Marx, le travail ne se mesure pas au résultat mais à la façon par laquelle l'animal ou l'homme y parvient. Ainsi, Marx compare l'abeille la plus experte au plus mauvais architecte. [...]
[...] Il est donc difficile d'affirmer que le travail est le propre de l'homme étant donné que celui-ci le prive de sa volonté, sa liberté, de sa vraie nature. Ainsi Marx dit que le travail est l'essence de l'homme pourtant ce dernier va à l'encontre de tout ce qui constitue l'homme par essence. Pour Nietzsche, le travail n'est pas propre de l'homme, au contraire il prendrait l'homme pour otage. Il vise par la, la survalorisation du travail qui touche les sociétés industrielles du 19ème siècle en période de croissance industrielle et qui conduit les individus à se soumettre toujours plus au dur labeur des usines. [...]
[...] Donc, le travail entend l'idée d'un but à atteindre, c'est pour cette raison que même si les animaux fournissent un effort considérable à la tâche, Marx trouve injustifié de parler de travail animal. Il considère ainsi le travail comme une spécificité humaine c'est-à- dire propre à l'homme. L'accomplissement du projet n'est pas un simple changement de forme dans les matières naturelles il suppose aussi de la volonté de la part du travailleur. De fait, comme relaté précédemment, la nature n'est pas la seule à connaitre des transformations, le travailleur change lui aussi. [...]
[...] En ce sens, l'abeille ne travaille pas au sens où on parle de travail pour l'homme. De la sorte, l'être humain transforme techniquement la nature alors que l'animal la consomme ou la transforme instinctivement. Ainsi, le résultat auquel le travail aboutit préexiste idéalement dans l'imagination du travailleur Donc, l'objet en phase d'être fabriqué est en projet dans l'esprit de l'architecte avant d'être concrétisé. C'est dire que si la fabrication de la cellule de cire est un effet inconscient et involontaire de la part de l'abeille, la maison est ce que l'architecte conçoit lui au contraire de manière consciente et pensée en déterminant sa volonté par la représentation finale du projet. [...]
[...] Il faut donc croire que depuis très longtemps le travail est considéré comme une torture ou comme une obligation. Le travail était donc synonyme de souffrance. Le travail à été d'autant plus ressentit comme une torture depuis l'époque de l'industrialisation avec l'arrivée du capitaliste et de la division du travail avec le travail à la chaine. Marx fait en quelques sortes une contre argumentation de sa thèse Pour lui, le travail à aliéné l'homme. En effet, l'ouvrier ne se reconnait pas dans son travail, dans ce qu'il fait. [...]
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