Dans cet extrait des Manuscrits de 1844, Karl Marx traite de l'aliénation du travail, et plus particulièrement de l'ouvrier, eu 19eme siècle. Mais le travail est-il nécessairement aliéné ? Est-il responsable de malheur de l'homme ? De sa déshumanisation ? Pour Marx, le travail est à l'origine du retour de l'homme à l'état bestial, et de son incapacité à exercer sa fonction humaine. Le texte est séparé en deux parties (...)
[...] C'est le travail qui permet à l'homme de se réaliser en tant que membre conscient de l'espèce humaine. Il lui permet d'acquérir un état social, libre, des relations d'échange. Ainsi, comme le dit Marx, l'objet du travail est donc la réalisation de la vie générique de l'homme. Mais cette idée n'est que théorique, car comme l'a démontré l'auteur dans sa première partie, concrètement le travail ne permet pas cette réalisation de la vie générique. Comme il l'explique, le travail de l'ouvrier ne lui appartient pas, le travail est aliéné. [...]
[...] Au début de sa deuxième partie, l'auteur commence par poser une fait ; les fonctions humaines de l'homme sont animalisées, alors que ce qui étai une fonction primaire, animale, devient fonction humaine. Car l'homme ne se retrouve plus dans ce qui fait son humanité, le travail, sensé lui permettre de se réaliser par ce qu'il produit. A partir du moment où le travail ne lui apporte plus cela, l'homme dans son travail, fonction humaine, devient alors animal. Et à l'inverse, là où l'homme exerçait ses fonctions animales, besoins physiques, il exerce désormais son humanité. Alors Marx se pose la question : ses fonctions, prétendues animales, sont- elles alors humaines ? [...]
[...] On en arrive donc à la conclusion que l'homme, lorsqu'il travaille, n'est pas lui. L'humain n'est donc lui qu'en dehors de son travail. Ensuite, Marx défend que le travail est forcé et contraint : qu'il n'est que le moyen de satisfaire ses besoins, mais n'en est pas un. Pour affirmer son dire, il donne l'argument que lorsque l'homme n'est pas contraint de travailler, il ne le fait pas, car pour lui le travail n'est que sacrifice et mortification Enfin, ce qui rend l'ouvrier encore plus extérieur au travail, c'est le fait que son travail ne lui appartient pas, qu'il ne le fait pas pour lui. [...]
[...] L'homme, n'étant alors plus un être générique, n'a plus l'avantage sur l'animal et retombe à ses fonctions primaires, et à l'état bestial. Ce texte est donc un réquisitoire contre l'aliénation du travail, et une réflexion sur ce que sont les fonctions qui font de l'homme un être générique. Mais ce texte est contemporain à Marx, et l'on peut donc se poser la question : aujourd'hui, le travail est-il toujours aliénant pour le travailleur ? Ou l'homme peut-il accomplir ses fonctions qui font de lui un homme dans son travail ? [...]
[...] Mais le travail est-il nécessairement aliéné ? Est-il responsable de malheur de l'homme ? De sa déshumanisation ? Pour Marx, le travail est à l'origine du retour de l'homme à l'état bestial, et de son incapacité à exercer sa fonction humaine. Le texte est séparé en deux parties. La première étant celle où Marx explique les causes de la dépossession du travail. La seconde étant celle où il en tire les conséquences, le retour de l'homme à ses fonctions primaires, animales. [...]
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