Dans cet extrait dont l'auteur est Karl Marx, il est question de l'aliénation économique du travailleur par les capitalistes. A partir de ce thème, l'auteur propose un questionnement : il s'agit de savoir comment le travailleur est exploité par le capitaliste par le biais de sa force de travail. L'auteur développe son argumentation en trois étapes : il commence par affirmer que le travail est comme une marchandise, puis il développe les étapes du travail de l'ouvrier et enfin il conclut en insistant sur le temps de travail du salarié (...)
[...] On remarque qu'il insiste énormément sur la durée du temps de travail : douze heures qu'il répète trois fois en une dizaine de lignes. De plus, douze heures de travail dans une journée représente beaucoup de temps passé sur son lieu de travail. On peut aussi dire que le travail, qualifié d'activité vitale auparavant, se révèle comme pesante puisqu'elle ne laisse même pas le temps à l'ouvrier de vivre. Ensuite, on constate que Marx énumère toutes les fonctions de l'ouvrier, à savoir tisser, filer, tourner, percer, bâtir, creuser, casser, tailler des pierres. [...]
[...] Or, pour les capitalistes, l'idéal serait qu'un travailleur passe sa vie à ne faire que ça, sans s'arrêter, comme une machine. Cela reviendrait à ce qu'un ver soie passe sa vie à tisser un cocon dans lequel il ne deviendra pas papillon. Ainsi le travailleur, comme le ver à soie, sont des êtres humains et non des machines, et ils ont donc besoin de vivre. Conclusion Pour conclure, Marx dénonce dans ce texte l'exploitation des capitalistes sur les prolétaires en disant que pour le travailleur, le produit de son travail lui échappe, aboutissant ainsi à du travail forcé car le travailleur n'a que sa force de travail à vendre au capitaliste. [...]
[...] Marx, Le Capital : la nécessité du travail Commentaire d'un extrait du livre 3ème section, chapitre du Capital, de Marx, dans lequel le philosophe dénonce l'exploitation des capitalistes sur les prolétaires. Texte étudié travail est donc une marchandise que son possesseur, le salarié, vend au capital. Pourquoi le vend-il? Pour vivre. Mais le travail est aussi l'activité vitale propre au travailleur, l'expression personnelle de sa vie. Et cette activité vitale, il la vend à un tiers pour s'assurer les moyens nécessaires à son existence. [...]
[...] Seulement, Marx critique le fait que le capitaliste s'approprie tout le temps de la vie du travailleur. C'est pourquoi nous allons voir dans une seconde partie le travail et ses étapes pour l'ouvrier. II. Le travail et ses étapes pour l'ouvrier L'auteur veut ici nous montrer que les produits que l'ouvrier fabrique lors de son travail ne représentent pas la finalité de son travail puisqu'il lui permettra de vivre. Ceci nous est confirmé dans la phrase suivante. En effet, on remarque que Marx oppose ce que l'ouvrier produit, comme la soie par exemple, ou l'or et le palais, à l'utilisation qu'il en fait. [...]
[...] Donc, toutes ces choses qui sont très belles ne représentent que du travail pour l'ouvrier. De plus, ce dernier ne pourra pas acheter les choses qu'il produit à cause de leur prix trop élevé. On remarque que Marx insiste beaucoup sur les termes or soie et palais qui lui permettent d'opposer ces choses magnifiques qui représentent, pour Marx, ce qui permet de survivre pour le travailleur. Ainsi nous avons une opposition entre les produits que le travailleur fabrique et la modestie qui ressort des lignes écrites par Marx. [...]
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