Marx est reconnu pour avoir fait avancer et évoluer l'anthropologie. Au siècle précédant la vie de ce penseur, les philosophes étaient plongés dans leur rationalisme et une notion abstraite de l'homme. Marx redéfinit complètement l'homme par son existence concrète dans le monde. Par son idéologie matérialiste, il a mis en avant-plan les conditions matérielles de l'humanité et les problèmes qui en découlent (...)
[...] Marx donne une toute nouvelle vision du travail axé sur l'épanouissement. Cet acte ne sert plus seulement à gagner de l'argent, mais doit aussi servir à réaliser le plein potentiel de l'homme. Cette valeur est encore bien présente dans notre monde occidental, où nous cherchons un travail que l'on aime et qui nous épanouit. Actualisation Dans notre monde de plus en plus capitaliste et mondialisé, il est facile de trouver un fait d'actualité qui appuie la critique de Marx de cette structure économique. [...]
[...] Il est l'activité propre à celui-ci qui doit lui servir à exploiter ses capacités intellectuelles et physiques et, de ce fait, à devenir un homme meilleur. Comme à l'époque de la révolution industrielle qu'a vécue Marx, l'article nous montre des travailleurs qui ne se réalisent pas du tout au travail. Plusieurs éléments nous indiquent que leur travail les aliène. D'abord, la source première de l'aliénation est la propriété privée. Marx voit le prolétaire en quelque sorte soumis à la bonne volonté du bourgeois, à qui tout lui appartient, pour gagner sa vie. Dans cette relation, seule sa force de travail lui appartient. [...]
[...] ( ) Ainsi, il n'est plus son bien propre, mais celui de son patron qui en fait ce qu'il veut. Ensuite, le travaille des ouvriers est aliénant par son caractère impersonnel. Contrairement aux artisans qui passent par toutes les étapes de fabrication d'un produit jusqu'à la satisfaction de la vente, le prolétaire n'est qu'un maillon de la chaîne. Cela crée un rapport aliénant entre l'objet et l'ouvrier. Pour finir, le phénomène de la plus-value (la différence entre ce que le travailleur coûte pour produire et ce qu'il rapporte en produisant) est très bien illustré dans l'article. [...]
[...] Par son idéologie matérialiste, il a mis en avant-plan les conditions matérielles de l'humanité et les problèmes qui en découlent. Il est bien de constater que Marx n'était pas seulement un philosophe innovateur, mais aussi un révolutionnaire idéologique. Ses idées appellent la population à faire valoir leurs droits et leur liberté afin de changer des réalités concrètes, telles l'économie, et non seulement la façon de penser. Le concept de liberté formelle versus la liberté réelle converge bien avec cet ordre d'idées : il faut une liberté qui dépasse les possibilités et qui donne en fait des moyens concrets pour transformer toutes les structures qui amènent les inégalités sociales. [...]
[...] Se fermer les yeux sur l'importance évidente de tels facteurs est ridicule. Il est certain que l'élimination de la propriété privée des moyens de production élimine les inégalités, mais engendre aussi de gros problèmes. Par exemple, sans cette propriété privée, toute compétition entre entreprises disparaît, ce qui diminue fortement la croissance économique d'un pays. En éliminant cette propriété privée, nous pouvons voir que nous ne faisons que changer le mal de place. MARX, Karl, Économie et philosophie (Manuscrits de 1844), dans CUERRIER, Jacques, L'être humain, p.91. [...]
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