Manque, souffrance, Schopenhauer, philosophe, désir, plaisir, Épicure, moralité, bonheur dépression, apathie, récompense, Jean-Jacques Rousseau
Nous souffrons quand, en nous, se produisent des choses qui causent notre malaise, et notre mal-être. Nous en savons l'origine la plupart du temps, mais il peut y avoir des cas où nous ignorons l'origine de nos souffrances. Le désir comme on l'entend survient quand nous pensons qu'il nous manque quelque chose. Mais ce manque ne ferait-il pas souffrir ? Lorsque nous ressentons ce vide, le désir a pour but de satisfaire notre pensée, combler ce vide, ce manque et nous satisfaire avant tout. Cependant, si le manque provenait uniquement lorsque nous désirons et que quand nous désirons nous sommes uniquement en manque, nous serions constamment en train de désirer et bloqué dans un cercle vicieux de manque, car une fois le désir comblé un autre manque survient.
[...] Le manque et la souffrance I. Le manque, origine de la souffrance ? Nous souffrons quand, en nous, se produisent des choses qui causent notre malaise, et notre mal-être. Nous en savons l'origine la plupart du temps, mais il peut y avoir des cas où nous ignorons l'origine de nos souffrances. Le désir comme on l'entend survient quand nous pensons qu'il nous manque quelque chose. Mais ce manque ne ferait-il pas souffrir ? Lorsque nous ressentons ce vide, le désir a pour but de satisfaire notre pensée, combler ce vide, ce manque et nous satisfaire avant tout. [...]
[...] Elle affirme que nous ne pouvons pas désirer sans souffrir. Toutefois cette idée paraît inconcevable puisque la société dans laquelle on vit ne nous permet pas de ne pas désirer. La méditation par exemple, est une pratique qui nous permet de nous débarrasser de ces désirs nocifs, mais ne supprimera pas entièrement ce manque constant de quelque chose dû à notre environnement. III. Le désir n'est pas que souffrance Toutefois, le désir n'est pas que souffrance. On peut voir le bon côté des choses en prenant exemple sur Rousseau qui, pour lui, le désir est une bonne chose. [...]
[...] En effet lorsque nous désirons nous sommes impatients. Mais cette impatience est positive, nous faisons tout notre possible pour obtenir ce que nous souhaitons et ce qu'il nous manque. Nous prenons le plaisir de tout mettre en œuvre pour nous satisfaire à la fin. Et finalement en faisant tout cela lorsque nous obtenons enfin la chose tant désirée la satisfaction est plus grande. En jouissant de l'attente, le désir non acquis procure déjà une satisfaction. Contrairement à la thèse de Schopenhauer, celle-ci marque que plus l'attente est longue et plus la satisfaction sera grande. [...]
[...] Nous sommes satisfaits à courte durée puis un autre désir survient puis nous souffrons encore et oublions le précédent. La souffrance provient aussi du fait que nous pouvons ignorer la cause de ce manque. Il peut arriver que nous désirions une chose matérielle ou morale, mais nous ne savons pas quoi. Alors nous désirons des choses qui finalement ne contribuent pas à notre satisfaction. Nous pouvons aussi souffrir du fait de ne pas désirer. Nous sommes alors dépressifs, nous ne désirons rien et souffrons de cette apathie. [...]
[...] Le désir nous fait donc souffrir et l'intensité de la souffrance est fonction du désir. Pour conclure, il est possible de désirer sans souffrir, dans le cas où nous prenons du plaisir à attendre ce désir. Toutefois, chaque être est différent et chaque personne ne choisit pas de souffrir. Alors parfois on souffre en fonction de l'intensité du désir, et d'autres fois on souffre de ne pas avoir de désir. Cependant, il est nécessaire de choisir les raisons pour lesquelles on souffre. [...]
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