Pour apporter réponse à cette interrogation, nous verrons dans un premier temps que manger est un acte naturel et donc innée chez un individu puis dans un second temps que se nourrir relève d'un ensemble homogène de valeurs d'usage et d'habitudes dans une communauté (...)
[...] On peut prendre comme exemple le cas de certains peuples africains qui meurent de faim. Ces derniers sont perpétuellement en manque de nourriture, et la plupart du temps meurent, la famine étant la cause de la mort. Cet argument nous permet d'amener une seconde approche naturaliste de l'acte de se nourrir. Le corps a besoin de carburant pour assurer ses fonctions physiques et intellectuelles . C'est en se nourrissant que ce carburant, qui correspond aux nutriments chez l'homme, parvient aux organes. [...]
[...] De plus, on peut remarquer que l'acte de se nourrir est inné chez l'homme. Dans le ventre de sa mère, le fœtus se nourrit déjà grâce au cordon ombilical qui le relie à sa mère. Ce phénomène nous montre d'emblée qu'il s'agit d'un acte réalisé naturellement, dès le plus jeune âge, même avant la naissance de l'être humain. Par la suite, le nourrisson se nourrit avec le lait de sa mère, la tétée est quelque chose qu'il accomplit dès sa naissance, sans qu'aucun acquis interfère sur ce réflexe naturel. [...]
[...] Pour conclure, l'acte de se nourrir est un acte inné et vital chez l'homme, il est dont naturel. L'on remarque cependant que selon les différentes communautés, on ne mange pas de la même façon, chaque groupe social détient sa propre institution du repas. L'acte de se nourrir relève donc aussi de la culture. L'homme se nourrit par un instinct héréditaire transmis par la nature, mais est capable de réinventer ses conditions d'existence en fonction de son milieu, et d'ainsi modeler ses propres institutions du repas. [...]
[...] L'acte de se nourrir relève-t-il de la nature ou de la culture ? L'être humain mangerait pour subvenir à ses besoins. Cependant, si l'acte de se nourrir relève de la nature, on peut remarquer que dans différentes communautés, l'acte en lui-même est pratiqué différemment et a des valeurs différentes. Cela nous amène alors à nous demander si l'acte de se nourrir relève de la nature ou de la culture ? Pour apporter réponse à cette interrogation, nous verrons dans un premier temps que manger est un acte naturel et donc innée chez un individu puis dans un second temps que se nourrir relève d'un ensemble homogène de valeurs d'usage et d'habitudes dans une communauté. [...]
[...] Cet aspect nous amène à parler des différentes habitudes alimentaires selon les communauté On ne mange pas la même chose entre diverses cultures. Chaque communauté a ses spécificités, a une cuisine typique et traditionnelle qui dépend de sa culture. Ainsi, par exemple, aux Etats-Unis l'habitude alimentaire est aux plats achetés tout préparés et aux fast- foods, tandis qu'en France la tendance est plus aux plats typiquement français que l'on prépare soit même. Dans sa Philosophie du goût, Jean Anthelme Brillat-Savarin dit Dis- moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es Cette citation très simple ne fait qu'une fois de plus montrer qu'à certaines cultures correspond une organisation et une spécificité et l'acte de se nourrir. [...]
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