Soulignez tous les exemples donnés par l'auteur. Quelle idée illustre chacun d'eux ?
Premier exemple : deux fois deux font quatre.
Cet exemple est un énoncé mathématique. Malebranche commence, ici, par un exemple évident car les mathématiques sont considérées comme un modèle de vérité qui se vérifie en tout lieu et en tout temps (...)
[...] Il est donc nécessaire qu'il y ait une Raison universelle qui m'éclaire, et tout ce qu'il y a d'intelligences. Car si la raison que je consulte, n'était pas la même qui répond aux Chinois, il est évident que je ne pourrais pas être aussi assuré que je le suis, que les Chinois voient les mêmes vérités que je vois. Ainsi la raison que nous consultons quand nous rentrons dans nous-mêmes, est une raison universelle. Je dis : quand nous rentrons dans nous-mêmes, car je ne parle pas ici de la raison que suit un homme passionné. [...]
[...] Malebranche a prit l'exemple des Chinois car culturellement parlant, ils se trouvent très loin du reste du monde : il y a une distance, en particulier, culturellement, économiquement et religieusement. Les Chinois, bien qu'ils soient radicalement éloignés, s'accordent très bien avec les autres hommes sur le point de la raison. Quatrième exemple : un homme préfère la vie de son cheval à celle de son cocher. Dans cet exemple, il y a une inversion par rapport au deuxième exemple. La préférence est accordée à l'animal et non à l'homme. [...]
[...] On parle donc des vérités pour autant de domaines qui puissent exister - Quelle est la différence entre la raison et ses raisons ? La raison est une faculté d'esprit : l'homme est doté de raison, c'est donc la faculté de raisonner. La raison donne des principes pour guider les connaissances et permettre à l'homme d'agir : c'est la raison qui nous fait voir la vérité. La raison est universelle est en tout homme quelque soit les différences et, elle se distingue des animaux et des choses. [...]
[...] Quelle idée illustre chacun d'eux ? Premier exemple : deux fois deux font quatre. Cet exemple est un énoncé mathématiques. Malebranche commence, ici, par un exemple évident car les mathématiques sont considérées comme un modèle de vérité qui se vérifient en tout lieu et en tout temps. On se trouve donc dans le domaine de la connaissance rationnelle où c'est un raisonnement que chacun peut faire. On comprend plus clairement pourquoi Malebranche a commencé par cet exemple-là. Deuxième exemple : il faut préférer son ami à son chien. [...]
[...] Il y a donc, ici, une opposition entre universelle et particulier. Les raisons expliquent notre conduite, c'est ce qui va justifier nos actes ou nos paroles ; mais c'est également afin de nous persuader nous-même et de persuader les autres que l'on est dans le vrai. La raison est montrée par les deux premiers exemples et ses raisons sont montrées dans le dernier exemple - Que veut établir Malebranche grâce aux arguments présents dans ce texte, en définitive ? Malebranche écrit ce texte avec une critique du relativisme : c'est l'idée que la vérité est relative à des moeurs, à une culture, etc . [...]
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