Au sens commun et familier du terme, l'histoire est un récit fictif oral ou écrit reposant essentiellement sur l'imagination de l'individu. Cependant, au sens précis sollicité par le sujet donné, l'histoire serait plutôt la connaissance que nous prenons dans le présent de la réalité passée. De ce fait, la question posée tend à résoudre le problème qui est de savoir si oui ou non l'histoire peut justifier le mal. Autrement dit est-ce que des évènements passés pourraient rendre légitimes certains actes relevant du mal, mais aussi est-ce qu'un bien peut en découler de quelque chose de mal et en même temps la justifier ? (...)
[...] Dissertation de philosophie : L'histoire peut-elle justifier le mal ? Au sens commun et familier du terme, l'histoire est un récit fictif oral ou écrit reposant essentiellement sur l'imagination de l'individu. Cependant, au sens précis sollicité par le sujet donné, l'histoire serait plutôt la connaissance que nous prenons dans le présent de la réalité passée. De ce fait, la question posée tend à résoudre le problème qui est de savoir si oui ou non l'histoire peut justifier le mal. Autrement dit est-ce que des évènements passés pourraient rendre légitimes certains actes relevant du mal, mais aussi est-ce qu'un bien peut en découler de quelque chose de mal et en même temps la justifier ? [...]
[...] Cette réaction de l'homme de rendre le mal par le mal peut même être qualifiée d'innée pour tous les êtres vivants, aussi bien les hommes que les animaux. En effet, si le chien mord c'est souvent dû à son instinct d'animal, il se sent menacé alors il attaque. C'est une réaction spontanée, involontaire mais machinale. Les hommes, eux, réagissent pour une grande part, de la même façon, à la seule différence qu'ils agressent rarement gratuitement mais se vengent très souvent. Maintenant la question est de savoir si l'histoire pourrait rendre juste le mal que l'humain pérennise sur terre. [...]
[...] En tous les cas, il est évident que l'histoire justifie le mal. L'arrestation et la mise à mort des chefs nazis est justifiée par l'horreur de la shoah, la haine que portent les palestiniens envers le peuple israélien est justifiée par la création soudaine d'un Etat d'Israël en terre palestinienne et la condamnation à mort de Slodoban Milosevic est justifiée par l'hécatombe gratuite qu'a connu la Bosnie et les anciens états membres de l'ex-Yougoslavie, qualifiée plus tard de crimes contre l'humanité. [...]
[...] Et selon Alain, penser, c'est dire non et que le signe du oui est d'un homme qui s'endort mais que réfléchir, c'est nier ce que l'on croit Ce qu'il veut dire est que l'homme est capable de penser et de rejeter les idées toutes faites, les préjugées, les croyances. Il est l'individu qui raisonne par la pensée et qui, par sa possibilité de remettre en question des idées préconçues, est un sujet responsable de ces actes. Il est donc absurde de croire que des actes humains soient légitimés par des faits de l'histoire. D'ailleurs, croire que l'histoire est en mesure de rendre légitime et de justifier des actes serait de croire que l'histoire aurait une conscience qui lui permettrait de juger en bien ou en mal des réalités. [...]
[...] Cette idée constituerait ainsi une autre absurdité. Ainsi en analysant le sujet, on a pu constater que, bien souvent, l'homme expliquait et justifiait le mal par des causes diverses, autrement dit par l'histoire. Toutefois, on est forcé d'avouer qu'aucun mal n'est potentiellement justifiable tout simplement parcequ'il serait chose aisée de pouvoir tout légitimer. Le sujet étant considéré, on en revient alors à nous interroger sur la moralité dans notre monde d'humain. En effet, comment pourrait-on parler de bien ou de mal et de juste ou d'injuste si ces notions morales ne sont pas complètement universelles ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture