Dissertation de philosophie s'interrogeant sur la problématique du mal. Analyse de son origine, de son sens. Présentation des théories de différents auteurs et philosophes sur ce sujet.
[...] La volonté est certes un bien naturel que l'homme possède. Ce dernier a le droit de dire oui ou non, de dire : Je veux ou : Je ne veux pas Les stoïciens définissent la volonté comme une inclinaison raisonnable. Ainsi Cicéron disait dans Tusculanes que Dès que se présente l'image d'une chose, quelle qu'elle soit, qui paraît bonne, la nature même nous pousse à essayer de l'atteindre Lorsque cette tendance procède avec constance et sagesse, les stoïciens l'appellent volountas. [...]
[...] Les hommes ne portent pas en eux le pêché originel, à savoir le mal, car Dieu a pardonné à Adam. Toutefois, pour admettre cette conception, cela suppose tout de même que l'on croit en Dieu mais ce combat métaphysique n'est pas le nôtre pour l'instant nous allons maintenant nous demander si le mal est inhérent à l'homme en nous référant à une conception disons plus contemporaine. Sigmund Freud, père de la psychanalyse et inventeur du concept d'inconscient, met en évidence l'action pulsions de morts». [...]
[...] Il recommande la liberté d'esprit, affranchi du présent, de l'environnement et de la mode. Répondre à cette question philosophique Peut-on vouloir le mal ? Ne fut pas chose aisée, car le mal est un concept compliqué que l'on peut aborder de moult façons : nous avons vu que le mal ne pouvait être commis volontairement si il était vu comme erreur et nous avons également vu le problème du libre arbitre et de la pulsion de mort. Ensuite, avec Hanna Arendt et l'expérience de Milgram, on a constaté que l'homme pouvait faire le mal mais sans le vouloir véritablement car sa conscience était momentanément annihilée puisqu'il avait arrêté de penser. [...]
[...] Toutefois, Freud nous montre que nous porterions en nous une pulsion de mort qui nous pousserait inconsciemment vers le mal . Le mal moral est-il alors inaccessible à la raison ? Pour répondre à cela, nous allons explorer la thèse de la philosophe Hanna Arendt qui, à travers une analyse poussée du Cas Eichmann et son concept de banalité du mal montre que c'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal. Nous approfondirons ensuite notre analyse en nous intéressant à l'expérience de Milgram. [...]
[...] Adam aurait donc voulu le mal et l'aurait ainsi transmis à tous les hommes. Mais ce mal était-il vraiment volontaire ? Ce mal produit, ne provient-il pas d'une méconnaissance ? Spinoza dans la lettre II (cf. Lettres sur le mal ; Correspondance avec Blyenbergh) a tenté de démontrer qu'Adam n'a pas voulu le mal. Il n'a pas pêché car il ne savait pas. Il n'a à aucun moment voulu défier Dieu et il n'a pas voulu prouver sa liberté puisqu'il ne savait pas. [...]
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