« Et l'ordre des choses veut que, dès qu'un étranger puissant entre dans un pays, tous ceux qui y sont les moins puissants se rallient à lui, mus par l'envie qu'ils portent à qui les a dominé par sa puissance. » Cette phrase est tiré de l'oeuvre majeur de MACHIAVEL, Le Prince (chapitre III). Par là, MACHIAVEL évoque la force de la puissance. Ainsi, d'après l'auteur, si un étranger puissant entre dans un groupe, une société, un pays, il attirera les personnes les moins puissantes ; dès lors, ceux qui pensent être plus faibles vont se rallier à ce nouveau personnage, seulement pour le fait qu'il puisse les dominer par sa forte puissance. Cette puissance peut s'exprimer de diverses manières : par l'argent, par la force militaire...
[...] Cette phrase est tiré de l'œuvre majeur de Machiavel, Le Prince (chapitre III). Par là, Machiavel évoque la force de la puissance. Ainsi, d'après l'auteur, si un étranger puissant entre dans un groupe, une société, un pays, il attirera les personnes les moins puissantes ; dès lors, ceux qui pensent être plus faibles vont se rallier à ce nouveau personnage, seulement pour le fait qu'il puisse les dominer par sa forte puissance. Cette puissance peut s'exprimer de diverses manières : par l'argent, par la force militaire . [...]
[...] Et cette puissance va jouer un rôle essentiel et va créer un comportement de la part de la population qui n'est pas habituel. En effet, les individus sont attirés par la puissance. Cela se voit lors de la création d'un pays, d'un État. Ainsi, c'est parce qu'un État, au sein d'un pays, va requérir de plus en plus de puissance, au moyen de mécanisme cherchant à rassembler, par exemple, des fonds monétaires, de la force militaire, que les individus vont se rattacher à lui. [...]
[...] On niera alors toute pensée propre qui serait en contradiction avec celles de l'étranger et on s'efforcera alors de 'penser' mentalement pour pouvoir retranscrire par oral une pensée plus conforme. Ainsi, tous et chacun d'eux soumettent leurs volontés à sa volonté, et leurs jugements à son jugement. (Hobbes, Léviathan). Autrement dit, nous nous reporterons toujours, et en premier lieu, à l'étranger. C'est lui qui, en quelque sorte, nous fera penser ce qu'il faut penser. On est, cependant, pas au stade d'une dictature. [...]
[...] En d'autres termes, le fait de ne pouvoir appliquer, ne serait-ce que par la parole, ce que nous pensons est, en quelque sorte, un reniement de nous-même et, par conséquent, de notre liberté. De plus, si l'on se rend compte de ce fait alors que le processus d'adhésion est enclenché, on risque de se priver encore plus de sa liberté. En effet, si une seule et unique personne exprime une liberté (par une parole par exemple) qui serait contraire à ce que pense l'étranger, elle risquerait de se retrouver en opposition avec le puissant et, étant seule à se retrouver en opposition, elle sera alors obligée (à moins qu'elle ne décide de quitter le cercle des personnes qui se sont rattachées à l'étranger) de se conformer aux directives du puissant et verra alors sa liberté encore plus réduite. [...]
[...] Non seulement il n'y aurait pas de ralliement, mais il y aurait, le plus souvent, des risques de conflits, de combats entre ces deux puissants. Le puissant déjà établi, ne souhaitant pas qu'un autre puissant arrive sur son territoire, chercherait donc à supprimer la puissance de l'étranger, afin de garder un monopole sur le territoire et ce, au moyen de guerres, le plus souvent. L'étranger, de part sa puissance, attirera alors admiration et adoration de la part des personnes vivant dans le pays. [...]
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