Selon Descartes ainsi que de nombreux autres philosophes, pour qu'un individu soit apte à philosopher il doit de se libérer de tous les préjugés acquis lors de son existence. La lutte contre les préjugés est donc devenue un enjeu primordial pour toute personne désirant penser par elle-même. Cependant, les préjugés sont enracinés en chacun d'entre nous comme ancrés dans notre personne, il en devient même difficile de penser que certains individus, comme les philosophes, n'en possèdent aucun. L'idée même qu'il faille vaincre les préjugés afin d'être libre de penser est fort paradoxale puisqu'elle semble, elle-même, être un préjugé. On peut donc penser que la personne qui tente de les éradiquer est en réalité en train d'acquérir un préjugé supplémentaire. « Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé » cette citation d'Albert Einstein montre bien à quel point se libérer de préjugés peut être laborieux.
[...] Par exemple les citoyens de la Grèce antique avaient le préjugé que chaque non-grec était un esclave destiné à servir les Grecs, c'est la société et les lois grecques qui leur ont inculqué cette idée reçue alors que les individus d'autres sociétés ne possédaient pas ce préjugé. Les préjugés ont différentes fonctions pour chaque individu. Ils permettent de rassurer l'individu ainsi que de le persuader qu'il possède des connaissances bien qu'elles ne soient en réalité que des opinions pour la plupart. [...]
[...] La lutte contre les préjugés a-t-elle une fin ? Selon Descartes ainsi que de nombreux autres philosophes, pour qu'un individu soit apte à philosopher il doit de se libérer de tous les préjugés acquis lors de son existence. La lutte contre les préjugés est donc devenue un enjeu primordial pour toute personne désirant penser par elle-même. Cependant, les préjugés sont enracinés en chacun d'entre nous comme ancrés dans notre personne, il en devient même difficile de penser que certains individus, comme les philosophes, n'en possèdent aucun. [...]
[...] La lutte contre ces derniers est un enjeu primordial en philosophie. Elle est exercée notamment par l'épreuve du doute et permet à un individu de penser librement. Cependant, cette lutte semble sans fin de la même manière dont les préjugés semblent infinis : les préjugés appartiennent à l'être humain, nul individu ne peut s'en débarrasser. Le fait même de vouloir s'en débarrasser crée un nouveau préjugé parmi tant d'autres c'est pourquoi la lutte contre les préjugés est tout simplement sans fin. [...]
[...] La lutte contre les préjugés possède plusieurs buts selon la personne. Les philosophes notamment tentent de se débarrasser de leurs préjugés afin d'acquérir une liberté, non pas physique, mais une liberté de l'esprit : ils désirent être capables de penser par eux-mêmes et ainsi d'exercer leur philosophie sans être influencés par de quelconques préjugés. Par exemple de nombreux philosophes ont dû se libérer du préjugé de l'existence de Dieu afin de pouvoir philosopher. Cependant, il semble impossible de se libérer de tous nos préjugés puisque tous les êtres humains en possèdent encore de nos jours. [...]
[...] La lutte contre les préjugés doit s'exercer en plusieurs étapes. Tout d'abord la conscience : un individu peut tenter de lutter contre ses préjugés dès lors qu'il a conscience d'en avoir. Or, si l'individu considère toujours ses préjugés comme des vérités absolues, il ne pourra jamais les éradiquer. Chacune de ces idées reçues doit ensuite être exercée à l'épreuve du doute : l'individu doit se demander si ces idées reçues qui lui ont été inculquées durant l'enfance, et lui apparaissent comme une vérité absolue est réellement fondée. [...]
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