Lumières, Aufklarüng, Illuminismo, Enlightenment, Siglo de las Luces, Seculo das Luzes, toutes ces appellations renvoient au mouvement de pensée du XVIIIème siècle qui a été marqué par une véritable soif de raison, de science et de respect de l'humanité et cela dans toute l'Europe comme l'indique toutes ces dénominations dans les principales langues européennes. Ce terme de Lumières n'a pas été inventé a posteriori mais était déjà utilisé par ces philosophes qui étaient convaincus qu'ils sortaient d'une période d'obscurité et d'ignorance, pour entrer dans une ère nouvelle de la pensée plus proche de la vérité, de l'intelligence et donc de la lumière. Ce mouvement est né de « la Crise de la Conscience européenne » qui s'est opérée au XVIIème siècle et qui est caractérisée par le conflit entre la raison et la tradition.
Mais ces hommes de pensée ont-il réellement fait une coupure nette et distincte avec leurs prédécesseurs ? Ont-ils vraiment été révolutionnaires en contribuant à construire un ordre nouveau dépourvu de toutes les erreurs du passé ?
[...] On peut donc dire que Locke (philosophe anglais) et Rousseau détruisent l'idée de droits divins qui est supplantée par les droits naturels et font avec tous les autres philosophes des Lumières une critique exacerbée de la monarchie de droit divin. II) Les Lumières, la difficulté de rompre avec l'ordre établi La monarchie et le despotisme éclairé ou l'absolutisme éclairé Mais si les philosophes des Lumières s'opposent aux droits divins, paradoxalement, ce ne sont pas des farouches opposants de la Monarchie. En cela on ne peut pas les qualifier de révolutionnaires. [...]
[...] Conclusion En conclusion, on peut dire que les philosophes des Lumières, de par leurs idées, sont incontestablement révolutionnaires et qu'ils ont apporté de nouvelles valeurs et un nouveau moyen de penser grâce à l'usage de la raison qui a véritablement bouleversé la totalité de l'Europe au XVIIIe siècle, cela est incontestable. Cependant, en ne s'opposant pas directement à la monarchie, et en cherchant une alternative avec le despotisme éclairé on pourrait presque être tenté de dire que dans le domaine politique, les philosophes sont plus réformistes qu'ils ne sont révolutionnaires. Ainsi, ils désirent mettre en place leurs idées par un autre moyen que la violence qui est en contradiction avec leur pensée. Ce qui est intéressant avec les Lumières et ce sujet, Les Lumières sont elles révolutionnaires ? [...]
[...] Les Lumières sont-elles révolutionnaires ? Introduction Lumières, Aufklarüng, Illuminismo, Enlightenment, Siglo de las Luces, Seculo das Luzes, toutes ces appellations renvoient au mouvement de pensée du XVIIIe siècle qui a été marqué par une véritable soif de raison, de science et de respect de l'humanité et cela dans toute l'Europe comme l'indique toutes ces dénominations dans les principales langues européennes. Ce terme de Lumières n'a pas été inventé a posteriori, mais était déjà utilisé par ces philosophes qui étaient convaincus qu'ils sortaient d'une période d'obscurité et d'ignorance, pour entrer dans une ère nouvelle de la pensée plus proche de la vérité, de l'intelligence et donc de la lumière. [...]
[...] L'expression absolutisme éclairé désigne donc un système de gouvernement monarchique et absolutiste qui ne repose plus sur le droit divin et la tradition, mais au contraire sur les Lumières et la raison avec pour but le progrès. C'est un pari dangereux que fait Voltaire : lutter contre un absolu religieux avec un autre absolu. Ainsi, Voltaire s'est rapproché de Frédéric II de Prusse (1740) marquant l'avènement de cet absolutisme éclairé, puis il se rapprocha par la suite de Catherine II. [...]
[...] Désillusion. Donc finalement soit par réalisme politique comme Rousseau ou par idéalisme aveugle comme Voltaire ou comme Diderot, les philosophes des Lumières n'ont jamais réellement réussi à rompre totalement avec l'Ancien Régime. Les Lumières contre la violence révolutionnaire et la Terreur Par ailleurs, si les idées des Lumières sont à l'origine de la Révolution française, elles s'opposent formellement au mode opératoire qui a été employé pour les mettre en œuvre : c'est-à-dire la violence. C'est à la fois ici la grande sagesse des philosophes des Lumières qui s'expriment puisqu'ils n'encouragent pas l'emploi de la force pour imposer leurs idées, mais cela montre aussi dans une certaine mesure la difficulté de ce mouvement à rompre avec l'ordre établi puisque sans lutte passionnée et quelque peu démesurée, le changement de régime ne s'effectue pas. [...]
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