Dissertation de philosophie répondant à la question suivante : "Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ?".
[...] Saurionsnous ce qu'est le bonheur sans penser ? La représentation que nous nous faisons du bonheur puise justement sa source dans notre esprit, et sa réalisation aussi. L'Homme, pour atteindre l'idéal ultime qu'il s'est fixé, a toujours cherché a amélioré son existence, et c'est par le mouvement unique de son esprit qu'il y ait plus ou moins parvenu. Les chercheurs en sont les exemples vivants : le sujet des recherches qu'ils sont amenés à effectuer est différent d'un scientifique à l'autre, mais leur but profond est commun : trouver des nouveautés dans le but d'apporter un élément favorable au développement et au bien-être de l'espèce humaine, aussi le fameux auteur François Rabelais avait-il clamé : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme." De plus, la connaissance a toujours servi à éloigner le mal, et à renforcer la tolérance par opposition à l'ignorance, qui en est l'une des causes principales : par exemple, y'aurait-il de la violence des guerres en ce monde si les tous les êtres humains savaient se reconnaître mutuellement et accepter la culture d'un autre ? [...]
[...] Penser pour être heureux est une approche tout à fait probable. La pensée et le bonheur sont avant tout deux entités indissociables. "Je pense donc je suis" avait affirmé René Descartes dans son Discours de la méthode ; il pense en effet le sujet comme substance, mais essentiellement comme "substance pensante", par opposition à la "substance matérielle" (constitué le corps et le monde). Descartes découvre ainsi que le sujet pensant est le seul être dont on ne peut mettre l'existence en doute, car douter est déjà penser, donc exister. [...]
[...] Eprouver des angoisses, de la tristesse, ou des remords est chose tout à fait naturelle. Notre bonheur est manifestement insatiable car c'est avant tout le fruit de notre imagination. La réflexion à laquelle nous invitait ce sujet ne nous permet pas de répondre de manière directe à la question initiale, par contre, elle nous permet de nous rendre compte à quel point l'Humain est un être complexe . [...]
[...] Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ? La Genèse raconte que Adam et Eve mangèrent le fruit de l'arbre de la connaissance, transgressant subséquemment l'interdiction de Dieu, qui les chassa par la suite du Jardin d'Eden ; ce péché commis par l'Homme dès son origine ternit ainsi la destinée de toute l'Humanité. Cet épisode biblique constitue indéniablement une métaphore de la réalité, d'ailleurs lorsque nous connaissons l'importance accordée à la religion judéo-chrétienne, qui constitue de divers points de vue ce que nous sommes aujourd'hui, il n'est pas étonnant que le fait qu'il faille en quelque sorte nous empêcher de penser pour éviter le malheur, soit un peu le credo de notre société . [...]
[...] Enrôlé de force, il assiste à une horrible bataille, déserte et passe en Hollande. Il y retrouve son précepteur rongé d'une affreuse maladie, la vérole, et apprend que tous les habitants du château ont été massacrés. Recueillis par un bon anabaptiste, ils arrivent à Lisbonne juste au moment du terrible tremblement de terre . et ainsi de suite, jusqu'à son arrivé à Constantinople, suite à laquelle viendra son dénouement. Ainsi, nous sommes à notre manière tous des Candide, nous sommes tous confrontés à apprendre des informations sur la réalité morne de la vie, qui ne manquent pas de bouleverser notre monde intérieur . [...]
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